Il y a environ quatorze ans, lorsque je voulus déménager d’un bout de mon pays à l’autre, je sentis vraiment l’omniprésence et l’omnipotence de Dieu. A cette époque, il était difficile de mettre ce projet à exécution, car la situation politique semblait extrêmement défavorable. A l’époque, je n’étais pas suffisamment avancée dans ma compréhension de la Science Chrétienne pour pouvoir résoudre ce problème seule. Je savais seulement que Dieu est Amour et qu’Il protège Ses enfants. Cette déclaration dans Ésaïe (41:10): «Ne crains rien, car je suis avec toi; ne promène pas des regards inquiets, car je suis ton Dieu » m’apporta le calme dont j’avais besoin et me donna confiance en notre Père-Mère Dieu. Un jour, grâce au soutien spirituel de Scientistes Chrétiens expérimentés, le chemin s’ouvrit. Pleine de reconnaissance pour l’immense bienfait qui résulta de ce déménagement, je considère cette expérience comme la plus impressionnante de ma jeunesse.
Cependant, malgré cette expérience et bien que j’aie eu à partir de ce moment-là, largement l’occasion de me familiariser avec les enseignements de la Science Chrétienne, je me laissai continuellement détourner de l’étude de cette Science. Je jouissais d’une bonne santé et les soucis financiers m’étaient inconnus. Mon intérêt pour l’étude de cette Science n’augmenta que lorsque je pris une part active aux différents postes de notre Société de la Science Chrétienne. Je dois avouer que je ne fus pas immédiatement prête à servir l’église. Je pensais n’avoir pas le temps. Cependant, au cours de ces activités, et en particulier en tant que monitrice à l’École du Dimanche, je constatai que ma famille et moi avions fait de grands progrès.
Le problème du logement fut résolu de façon merveilleuse et les ressources furent abondantes. Ces paroles de l’Évangile de Jean (14:2): «Il y a plusieurs demeures dans la maison de mon Père. Si cela n’était pas, je vous l’aurais dit. Je vais vous préparer une place » se confirmèrent, ainsi que celles de Mrs. Eddy dans Science et Santé (p. 7): «“L’oreille divine” n’est pas un nerf auditif. Elle est l’Entendement qui entend tout et qui sait tout, qui connaît toujours chaque besoin de l’homme et qui y pourvoira. »
Quand je repense au passé, je peux dire avec beaucoup de reconnaissance qu’un changement d’emploi s’avéra une grande bénédiction. Pendant longtemps j’avais été malheureuse dans un emploi qui ne me donnait pas entière satisfaction. J’aurais pu très rapidement trouver un autre emploi, mais cela n’aurait pas pour autant éliminé mon inquiétude. Je continuai donc à faire de mon mieux à la satisfaction de mes chefs, sans pour autant leur dissimuler quoi que ce soit. Puis, un jour, une situation sur laquelle je n’avais nullement compté me fut offerte. Elle exigeait une grande réadaptation de ma part, car je ne m’étais, jusqu’alors, jamais occupée d’un champ aussi vaste. Je parlai de ce problème avec une praticienne qui m’assura que Dieu ne m’aurait pas mise à cette place si je n’avais pas pu remplir les conditions. En outre, comme le dit Mrs. Eddy à la page 66 de Science et Santé: « Les épreuves font voir la sollicitude de Dieu. » En m’appuyant sur les capacités que j’exprimais en tant qu’image et ressemblance de Dieu, je pus rapidement dominer la situation et je fus également très reconnaissante de pouvoir travailler dans une atmosphère où régnait l’harmonie.
L’expérience la plus récente que j’ai eue en Science Chrétienne est celle de la naissance rapide et harmonieuse de notre premier enfant. Durant ma grossesse, je remplis continuellement ma pensée de la réalité spirituelle de sorte qu’il n’y avait pas de place pour les suggestions effrayantes de l’entendement mortel. Par l’étude quotidienne de la Leçon-Sermon du Livret Trimestriel de la Science Chrétienne et grâce au soutien que me prodiguait une praticienne dans un esprit de prière, j’eus suffisamment d’inspiration pour n’écouter que la voix de Dieu. Au cours de cette période, je ne pris aucun médicament, bien que le médecin m’en eût prescrit. Le commandement: «Tu n’auras pas d’autres dieux devant ma face » (Ex. 20:3) fut un point décisif dans ma résolution de ne compter sur aucune aide matérielle. Je me préparai pour l’accouchement avec ces paroles (Science et Santé, p. 463): «Pour assister comme il convient à la naissance du nouvel enfant, ou idée divine, il vous faut tellement détacher la pensée mortelle de ses conceptions matérielles que la naissance se fera naturellement et sans danger. »
Je suis reconnaissante pour la Science Chrétienne et pour toutes les publications qui sont à la disposition de tous. J’ai appris à apprécier le travail de nos praticiens ainsi que l’élaboration des leçons hebdomadaires que prépare L’Église Mère. Je suis heureuse d’être membre de L’Église Mère, La Première Église du Christ, Scientiste, à Boston.
Böblingen, Allemagne
Je suis très reconnaissant de pouvoir, grâce à l’étude de la Science Chrétienne, apprendre à avoir davantage confiance en la direction infaillible de Dieu. Dans son livre intitulé Miscellaneous Writings (Écrits Divers), page 117, Mrs. Eddy nous dit: « Assurez-vous que Dieu vous indique le chemin; puis, hâtez-vous de le suivre en toute circonstance. » Ce conseil, ainsi que maints autres énoncés de vérité que j’avais étudiés dans la Bible et les écrits de Mrs. Eddy, m’aidèrent à retrouver un petit garçon qui s’était perdu.
Depuis plusieurs heures déjà de nombreux amis, des voisins et tout un détachement de gendarmerie participaient aux recherches. Mais cela n’avait rien donné, tous se décourageaient et devenaient de plus en plus anxieux.
En ayant été informé, j’avais eu tout de suite le désir de me rendre utile. Ce soir-là, après mon travail, j’allai en voiture, avec ma femme et ma fille, vers l’endroit où les recherches se poursuivaient. Nous faisions route vers le théâtre des opérations, priant et affirmant que Dieu est l’Entendement divin qui connaît tout, comme nous l’apprenons en Science Chrétienne. J’avais le sentiment paisible que l’enfant était sain et sauf.
En arrivant au domicile de l’enfant, on nous apprit que les recherches allaient se poursuivre ailleurs puisqu’une grande région boisée avait déjà été battue et dûment quadrillée. L’équipe de chercheurs, anxieux, se hâtait de s’y rendre, de manière à profiter des derniers moments du jour puisque le crépuscule tombait. Tandis qu’ils s’éloignaient, j’eus le sentiment que je devais aller dans les bois et les broussailles qu’ils venaient de fouiller si soigneusement.
La Bible nous exhorte en ces termes: « Confie-toi en l’Éternel de tout ton cœur, et ne t’appuie pas sur ta sagesse; reconnais-le dans toutes tes voies, et il aplanira tes sentiers » (Prov. 3:5, 6). Cette exhortation avait autrefois été pour moi une source d’inspiration et de confiance en Dieu. Plus d’une fois j’avais démontré la véracité de ces paroles.
Tout en reconnaissant le souci de ceux qui dirigeaient les recherches, ma fille et moi nous nous sommes dirigés vers les bois et les broussailles épaisses que les chercheurs venaient d’abandonner. Tandis que nous foulions ce terrain déjà tellement battu, j’avais néanmoins un sentiment de grande paix, convaincu d’être sur la bonne voie. Quelques instants après, je me suis arrêté et j’ai crié le nom de l’enfant — et il m’a répondu. Il se tenait dans une petite clairière, sain et sauf. Ma fille se précipita hors du bois pour annoncer la bonne nouvelle aux chercheurs, alors que je portais l’enfant à ses parents.
Il y eut de grandes réjouissances. Je suis cependant certain que personne n’était plus heureux que moi d’avoir réalisé à nouveau que si l’on écoute et que l’on suit attentivement les directives de l’Entendement divin, Dieu guide assurément nos pas. Avoir ainsi retrouvé un enfant qui s’était perdu m’a donné une bien meilleure compréhension de l’omnipotence de Dieu.
Vancouver (Washington), U.S.A.