Une fois de plus, j'ai trouvé que la Science Chrétienne, la Science du Christ, est universelle et peut être appliquée en tout lieu, en tout temps et en toute circonstance. L'étude quotidienne de la Leçon-Sermon du Livret Trimestriel de la Science Chrétienne nous donne une unité de force, de pensée et d'action et par elle, nous comprenons qu'il n'y a pas, en réalité, de barrières raciales, politiques, économiques, sociales ou linguistiques, car la Science Chrétienne les abolit. La Science Chrétienne m'a été d'un grand secours lors de mon séjour aux États-Unis, en tant que boursier de l'American Field Service.
Lorsque pour la première fois je m'inscrivis en septembre 1967 dans ce programme, j'avais la pensée qu'il serait juste pour moi de me rendre aux États-Unis. Je m'étais convaincu que c'était pour moi la volonté de Dieu de me rendre en Amérique, mais en fait, c'était ma propre volonté humaine que j'appelais la volonté de Dieu. Je reçus une lettre de l'American Field Service me disant qu'il ne me fallait pas partir car ils n'avaient pas réussi à trouver une famille pour m'héberger. Je fus un peu déçu par cette réponse, mais gardais à l'esprit la pensée que je pourrais ultérieurement avoir une autre occasion de visiter les États-Unis.
Un mois plus tard, je reçus une autre lettre comprenant mon certificat pour une année d'études aux États-Unis. La seule raison que j'ai trouvée pour un tel changement est le fait qu'après la première lettre, je fis preuve d'une grande ouverture d'esprit et abandonnai le dessein personnel auquel j'avais tenu si ferme. Cette situation ne m'avait pas trop déçu et je n'en avais aucun ressentiment à l'égard de l'American Field Service. L'accomplissement de ce que je désirais m'a prouvé que la solution d'un problème est toujours présente, quand on le considère sous l'angle qui convient.
Aux U. S. A., je découvris les joies de promenades en snowmobiles (luge à moteur) pour la première fois, et j'appris à conduire de tels engins. Je me rappelle qu'un jour où nous étions à la campagne, je passai au-dessus d'une bosse que je n'avais pas vue, car il faisait déjà nuit. Je heurtai le pare-brise; l'arcade sourcilière gauche et mon nez se mirent à saigner. Je répétai immédiatement et plusieurs fois « l'exposé scientifique de l'être, tiré de Science et Santé de Mrs. Eddy. En voici la conclusion (p. 468): « L'Esprit est Dieu, et l'homme est Son image et Sa ressemblance. Donc, l'homme n'est pas matériel; il est spirituel. » Le sang s'arrêta et je pus continuer l'excursion sans aucun problème.
Une autre fois, je me tenais debout sur une remorque, derrière un snowmobile en marche. Le conducteur circulait trop vite, la remorque se retourna et ma tête heurta violemment la chaussée recouverte de glace. Mais l'Amour divin me protégea. Comme on peut lire dans les Psaumes (91:11, 12): « Car il ordonnera à ses anges de te garder dans toutes tes voies; ils te porteront sur les mains, de peur que ton pied ne heurte contre une pierre. »
Il n'est resté aucune trace de ces deux accidents. Je suis très reconnaissant envers la Science Chrétienne pour ces guérisons rapides. J'apprécie également le privilège d'être membre de L'Église Mère et les bienfaits de l'École du Dimanche d'une église filiale.
Genève, Suisse