L'écho reflète et de ce fait transmet les sons répercutés par la montagne. Ce phénomène est dénué d'intelligence, de jugement, de sagesse ou d'un sentiment de protection, car il n'a absolument aucune faculté de penser. Si l'aspect physique de la montagne n'est pas approprié à reproduire un écho, le son se meurt.
Notre structure mentale et spirituelle actuelle est-elle comparable à un abat-voix qui fait écho sans penser et par là reproduit n'importe quel son qui l'atteint ? Ou bien sommes-nous consciemment sous l'autorité constante et vigilante de l'Amour divin, de Dieu qui est le seul Entendement ? Chacun de nous doit répondre à cette question pour lui-même et à lui-même et ensuite, si c'est nécessaire, se soumettre de manière réfléchie à l'autorité et au refrènement de l'Entendement divin qui l'empêchera de devenir, innocemment ou non, l'instrument de l'erreur, en se faisant l'écho des nouvelles, de ce que les gens disent, ou des commérages qui parviennent à nos oreilles.
L'apôtre Jacques était conscient des conséquences désastreuses qui peuvent résulter d'un manque de modération dans l'usage de la langue, car il met en garde ses disciples: « Si nous mettons le mors dans la bouche des chevaux pour qu'ils nous obéissent, nous dirigeons aussi leur corps tout entier... De même, la langue est un petit membre, et elle se vante de grandes choses. Voici, comme un petit feu peut embraser une grande forêt ! » Jacques 3:3, 5;
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