La chose la plus merveilleuse concernant la Science Chrétienne, c'est que c'est la vérité. Lorsque je commençai l'étude de la Science Chrétienne, je découvris qu'il y avait tout un monde nouveau, un état de conscience spirituelle dont je ne soupçonnais même pas l'existence.
Ma première guérison fut celle d'eczéma au visage. J'avais en vain consulté des dermatologistes et essayé divers traitements. Après une seule entrevue avec un praticien de la Science Chrétienne, je fus guérie. Je me souviens en revenant du bureau du praticien, avoir regardé dans le rétroviseur et pensé: « Mon apparence n'a aucune importance. Je sais que Dieu est bon et que Dieu est Tout. » Les symptômes disparurent. Pendant des mois, après cette expérience, je me sentis enveloppée dans l'Amour divin, et il s'ensuivit une grande spiritualisation de ma pensée.
Une autre guérison fut celle de douleur et d'enflure dans la jambe et la hanche. Je ne sais pas quel nom on aurait donné à cet état. Cela dura plusieurs mois, et les traitements que je reçus me firent beaucoup de bien. Mais ce ne fut pas une complète guérison. Je me sentis conduite à changer de praticien. La guérison s'accomplit au bout d'une semaine environ. A ce moment je compris clairement qu'il n'y a pas de sensation dans la matière et que l'Amour est la seule force motrice.
En progressant dans mon étude de la Science Chrétienne, un ardent désir me vint de suivre le cours d'instruction. Du point de vue humain, cela semblait hors de question. J'avais deux enfants, et à cette époque, mon mari croyait être passablement opposé à la Science Chrétienne. Un jour, comme je pensais à ce désir, je compris que, comme reflet de Dieu, j'embrassais déjà dans ma conscience toutes les idées justes. Puis un matin, quelques mois plus tard, je me réveillai avec l'idée d'appeler une amie pour m'enquérir au sujet d'un certain professeur de Science Chrétienne habitant à quelque trois mille kilomètres de là. J'appelai cette amie et j'appris que ce professeur était justement en visite dans notre ville, qu'il allait repartir le lendemain, mais qu'il pourrait m'accorder une entrevue avant de repartir. Par la suite, je fus acceptée pour la prochaine classe.
Il est certain que Dieu nous guide, nous gouverne et répond à tous nos besoins. Au cours des mois suivants, je m'attachai au fait que ce qui bénit l'un bénit tous, comme le dit Mrs. Eddy (Science et Santé, p. 206): « Dans la relation scientifique de Dieu à l'homme, nous trouvons que tout ce qui bénit l'un bénit tous, ainsi que Jésus le montra avec les pains et les poissons, — l'Esprit, non la matière, étant la source de toute subsistance. » Divers arrangements furent pris pour mes enfants, l'un alla en colonies de vacances, l'autre chez ma mère. Quelques jours avant mon départ pour assister au cours d'instruction, un ami, qui ignorait tout de mes projets et que nous n'avions pas revu depuis des mois, invita mon mari à prendre part à une partie de pêche pour la durée de mon absence.
Le cours d'instruction et les réunions de l'association se sont révélés être une grande bénédiction. Mon cœur déborde de gratitude de ce que Mrs. Eddy a prévu ces moyens de nous faire croître en Science Chrétienne. La meilleure compréhension que j'ai acquise au cours et en assistant régulièrement aux réunions de l'association m'a énormément aidée tant dans mon foyer que pour élever mes enfants.
Je suis reconnaissante pour l'église et le travail d'église. Je suis reconnaissante envers Christ Jésus notre Guide, et Mrs. Eddy. « Je sais que mon rédempteur est vivant » (Job 19:25).
Fort Lauderdale (Floride), U.S.A.