Si nous regardons dans un miroir, nous voyons notre reflet. Nous sommes tout à fait conscients que la substance de ce reflet, c'est notre propre expression et notre propre action. Le reflet ne fait rien de lui-même; il est constamment gouverné par son original. Il n'y a pas d'entendement séparé — ou conscience séparée — dans le miroir.
La Science Chrétienne enseigne que l'homme est le reflet de Dieu. Ce lien de parenté est intact et indestructible, et bien le comprendre conduit à la guérison et à la régénération dans l'expérience humaine. Dieu, le seul Entendement divin, est parfait, harmonieux, pur. Il est illimité dans chaque bonne qualité. Dans la nature divine, il n'y a aucune possibilité de péché, de maladie, ou de mort. Et lorsque nous saisissons le fait qu'il n'y a pas d'autre Dieu, pas d'autre Entendement que l'Entendement divin, nous pouvons éliminer les déformations de la pensée mortelle, les souffrances de croyance à la maladie et les aberrations pécheresses; nous pouvons comprendre que ces états anormaux ne possèdent ni origine ni substance, et qu'il n'y a rien pour les maintenir ni pour y croire. L'homme à l'image et à la ressemblance de Dieu doit être complet, satisfait et harmonieux.
Mrs. Eddy explique ainsi la relation scientifique de Dieu et l'homme: « La Science de l'être révèle l'homme comme étant parfait, de même que le Père est parfait, parce que l'Ame, ou l'Entendement, de l'homme spirituel est Dieu, le Principe divin de tout être, et parce que cet homme réel est gouverné par l'Ame, non par les sens, par la loi de l'Esprit non par les prétendues lois de la matière. » Science et Santé, p. 302;
Lorsque nous réaliserons le fait que Dieu est l'Entendement de l'homme, nous verrons qu'il est impossible à l'homme d'exprimer autre chose que le bien, autre chose que la perfection de la réalité spirituelle. Évidemment, Christ Jésus était pleinement conscient de cette unité de l'être et de la bénédiction comme de l'harmonie qui s'ensuivaient nécessairement. Il parla souvent de faire la volonté de son Père, de répondre aux directives de Dieu, d'accomplir les œuvres de Celui qui l'avait envoyé. Ses guérisons étaient l'aboutissement naturel, l'effet du pouvoir et de la nature de Dieu. Il dit: « Soyez donc parfaits, comme votre Père céleste est parfait. » Matth. 5:48;
Même dans l'expérience humaine, nous savons que les idéals d'un individu forment sa conduite et sa vie. Chacun est influencé par ce qu'il vénère, et cela peut prendre forme soit en idéals spirituels, soit en de nombreux faux modèles, tels que péché et maladie, argent et renommée, situation et sécurité. L'homme malade adore la maladie tout autant que le pécheur adore le péché. Mais le Christ, le vrai Modèle, la véritable idée de Dieu, Vie, Vérité, et Amour, s'est manifesté par la Science Chrétienne pour détruire les idoles et délivrer les mortels de l'esclavage de la matérialité. Il nous montre comment avoir un seul Dieu et comment refléter Sa nature dans la santé et l'harmonie. Mrs. Eddy nous dit: « N'ayant point d'autres dieux, n'ayant recours à nul autre Entendement qu'au seul Entendement parfait pour le guider, l'homme, pur et éternel, est la ressemblance de Dieu, et a cet Entendement qu'avait aussi le Christ. » Science et Santé, p. 467;
Dans la métaphysique scientifique, nous comprenons que la substance d'une idée c'est l'Entendement qui la crée. Et ce fait peut être appliqué à quelque problème que ce soit. Nous pouvons logiquement nous réclamer de Dieu comme étant la substance de notre santé. Lorsque la suggestion matérielle voudrait nous tenter pour nous amener à craindre la dégradation corporelle, la perte de poids, ou la maladie qui défigure, le fait que l'Esprit est la substance de l'homme et que cette substance est éternelle, indestructible et immuable, nous rassure et affermit notre espoir. En tant que reflet, l'homme ne peut exprimer quelque chose de dissemblable à son origine parfaite, à sa vraie substance; si nous nous appuyons sur cette loi supérieure, nous serons libérés de la confiance dans le mal ou de la crainte de la maladie. Et, lorsque nous cesserons d'accorder du pouvoir à l'erreur, nous cesserons de la manifester dans notre existence quotidienne.
Dans l'épître aux Hébreux, ce fait est ainsi défini: « La foi est la substance des choses qu'on espère, l'évidence de celles qu'on ne voit pas. » Hébr. 11:1 (version anglaise) ; Cette foi n'est ni aveugle, ni intelligente. Elle est inséparable de la compréhension spirituelle, du sens spirituel, inséparable de la capacité de voir au-delà de la matière, au-delà de l'évidence matérielle. Si quelqu'un devait se tenir devant un tableau noir où éclaterait l'évidence d'une erreur arithmétique telle que trois et trois font sept, voilà qui ne l'empêcherait pas de voir au-delà de l'apparence et de maintenir le fait tel qu'il le comprend. Nous ne devrions jamais être impressionnés par l'erreur, par le faux témoignage des sens.
Connaissant quelque chose de la Science de l'être, de la relation de Dieu à l'homme en tant qu'Entendement et idée, nous pouvons nous attacher à la vérité et proclamer les faits, en dépit d'une apparence aussi erronée qu'elle soit. Mrs. Eddy nous donne cette règle encourageante dans notre livre d'étude, Science et Santé: « La substance, la Vie, l'intelligence, la Vérité et l'Amour qui constituent la Divinité, sont réfléchis par Sa création; et lorsque nous subordonnerons le faux témoignage des sens corporels aux faits de la Science, nous verrons partout cette vraie ressemblance et réflexion. » Science et Santé, p. 516.
    