Il y a environ vingt ans, je fus guérie par la Science Chrétienne d'une sorte de tumeurs internes. Il fallut neuf ans avant que la guérison soit complète. Je dis ceci dans l'espoir d'aider quelqu'un qui se sentirait très découragé du fait d'une guérison lente à se produire. Maintes fois, au cours de cette expérience, je fus réconfortée parce qu'un autre Scientiste Chrétien avait envoyé avec amour aux périodiques un témoignage de guérison de la même maladie.
Peu après avoir commencé l'étude de la Science Chrétienne, je me rendis compte que j'avais une tumeur interne. J'étais envahie de crainte car c'était là quelque chose que j'avais redouté depuis mon enfance, à la suite d'une conversation sur ce sujet que j'avais entendue entre ma nurse et une autre dame.
Une autre idée qui fut ajoutée à cette crainte de mon enfance fut celle d'un Dieu cruel qui punit. Cette idée me vint dès ma première leçon sur la Bible à l'école et en apprenant par cœur l'histoire des plaies infligées aux Égyptiens.
J'étais une enfant très désobéissante et je conclus que j'étais tout à fait mauvaise et prédestinée à l'insuccès. J'étais convaincue que Dieu me punirait et que le moyen le plus efficace serait de m'affliger d'une excroissance. Je m'en faisais une image mentale très distincte, et plus de trente ans après, elle se manifesta exactement comme je me la représentais quand j'étais enfant.
Je cherchai de l'aide en Science Chrétienne, mais il semblait que je ne pouvais me départir que d'une partie de la crainte. Comme les années passaient, la tumeur grossissait et d'autres apparurent. Au cours des années, une praticienne de la Science Chrétienne me donna des traitements par intermittence, puis un jour je lui dis: « J'ai toujours senti que je devais être privée d'amour. » La praticienne réfuta cette pensée avec force. Je me souviens qu'elle me parla de l'amour de Dieu de façon si convaincante que je fus complètement guérie de l'idée erronée que je me faisais de Dieu comme étant un Dieu sévère et qui châtie.
Jusqu'au jour où cette conversation eut lieu, ma pensée en éveil avait toujours été: « Estelle plus grande ? Est-elle plus petite ? mais après cette conversation, je l'oubliai complètement jusqu'au jour où, quelques semaines plus tard, je me rendis compte soudain que tout avait disparu. Mon cœur débordait de gratitude envers Dieu pour cette victoire de la Vérité sur l'erreur et pour la confiance et la patience inébranlables de la praticienne.
Je remercie Dieu de ce que Son amour a été parfaitement manifesté par Christ Jésus et nous a été révélé par Mrs. Eddy dans sa vie et ses œuvres. Je suis reconnaissante pour le bon travail qui se fait dans les Écoles du Dimanche de la Science Chrétienne dans le monde entier pour déraciner les germes de la crainte et implanter la vérité qui protège et guide. Je remercie Dieu pour toutes les voies par lesquelles notre grand mouvement apporte la guérison et la lumière à l'humanité.
Belfast, Irlande du Nord
