La Science Chrétienne nous apporte la bonne nouvelle de la liberté; elle annonce la rédemption des humains en ce qui concerne le péché, la maladie, la mort. Ayant appris à comprendre cette Science grâce à une étude sérieuse jointe à l'application de ce qu'elle enseigne, les vrais disciples reconnaissent bien qu'il s'agit du Consolateur dont Jésus le Christ avait donné la promesse. Par Mary Baker Eddy elle-même, nous savons que Dieu lui dicta les vérités contenues dans le livre de texte, et qu'elle étudiait chaque jour ce message divin. Or à la page 426 de Science et Santé avec la Clef des Écritures, elle déclare: « Le renoncement à la foi en la mort et à la crainte de son aiguillon, élèverait la norme de la santé et des mœurs bien au-dessus de son niveau actuel, et nous mettrait à même de tenir haut la bannière du christianisme avec une foi inébranlable en Dieu, en la Vie éternelle. »
Tant que la croyance à ce qu'on nomme le dernier ennemi n'est pas vaincue, une ombre semble voiler le vrai sentiment du bonheur. Depuis des générations l'humanité et les chrétiens eux-mêmes ont tenu la mort pour une chose naturelle, certaine; ils l'ont prise pour un fait inéluctable. Cependant Jésus, le grand proclamateur des vérités éternelles, celui qui remporta la victoire sur la mort, nous a donné cette assurance (Jean 8:51): « Si quelqu'un garde ma parole, il ne verra jamais la mort; » en d'autres termes, celui qui s'attache sans réserve à mes enseignements peut prendre conscience de la vie ininterrompue.
Même quand le corps physique de Jésus était couché dans le sépulcre, le vrai Jésus, l'idée spirituelle individuelle, ne fut jamais conscient de la mort, mais de la vie que rien n'interrompt. Le Maître subit la crucifixion par amour pour nous, afin que grâce à sa sublime victoire sur la mort, nous soyons à jamais guéris de la crainte à cet égard et cessions d'en être esclaves. Dans l'admirable prière qu'il nous a laissée, Jésus disait (Jean 17:3): « C'est ici la vie éternelle, qu'ils te connaissent, toi, le seul vrai Dieu, et celui que tu as envoyé, Jésus-Christ. » Il révéla le chemin par lequel on peut s'affranchir entièrement du péché et de la mort.
Qu'est-ce que le péché? Tout penser dissemblable à Dieu est pécheur. La Science Chrétienne montre qu'il importe d'abandonner les pensées qui ne ressemblent point à Dieu, au divin Amour — la rancune, la crainte, l'apathie, la critique, l'orgueil plus ou moins secrets — pour les remplacer par la joie du pardon, de l'oubli sincère, de la gratitude et de l'humilité. Mais la croyance que les choses fugitives sont réelles est aussi un péché, car Dieu, l'Esprit, est tout l'opposé de la matière ou de la poussière. En général, les systèmes religieux supposent que la matière est une réalité qui ferait partie de la création divine; or le plus grand prophète que le monde ait jamais connu déclara catégoriquement (Jean 6:63): « C'est l'esprit qui vivifie, la chair ne sert de rien. Les paroles que je vous ai dites sont esprit et vie. » Ces mots indiquent bien que pour le Maître, la matière n'avait rien de commun avec la Vie ou Dieu; grâce à cette compréhension fort nette jointe à son amour parfait, il put détruire la croyance à la mort pour autrui et finalement pour lui-même; il démontra la Vie éternelle, toujours présente.
Le Scientiste Chrétien qui reflète les qualités divines apprend à prouver que l'homme est un avec Dieu; en même temps il démontre la vie éternelle. Chacune de nos heures devrait être consacrée à la spiritualisation de notre penser, et nous devrions considérer toutes choses selon le point de vue divin; alors nous aurons la preuve que comprendre Dieu représente la vie éternelle.
Réjouissons-nous de n'avoir point à nous préparer pour la mort, puisque, comme nous l'avons déjà dit, le Maître fit cette prophétie: « Si quelqu'un garde ma parole, il ne verra jamais la mort. » Soyons heureux de ce que maintenant et toujours, sans aucune interruption, nous sommes dans la Vie qui est, était et sera — dans l'unique Vie, en Dieu, où ne se trouvent ni jeunesse ni vieillesse, pas de croissance ni de déclin. Obéissons donc à cet ordre de notre Leader (Science et Santé, p. 393): « Élevez-vous dans la force de l'Esprit pour résister à tout ce qui est dissemblable au bien. Dieu en a rendu l'homme capable, et rien ne saurait invalider les facultés et le pouvoir dont l'homme est divinement doué. »
