Lorsqu'on me parla de la Science Chrétienne, je pensais surtout à la guérison physique; j'espérais sortir de la détresse où j'étais plongée depuis des mois. Il y avait plus d'une année que la marche ne m'était possible qu'avec un lourd appareil soutenant mes pieds; chaque fois que je sortais il me fallait des lunettes aux verres fumés. Récemment j'avais été très mal et j'avais dû garder le lit. A cette époque, je séjournais chez une parente qui commençait à s'intéresser à la Science Chrétienne. En partant le matin pour son travail, elle me laissa le Livret Trimestriel, la Bible et Science et Santé, par Mrs. Eddy, et me demanda si je désirais regarder ces publications pendant la journée. Je répondis que depuis plus d'un an je devais interrompre toute lecture au bout de quelques minutes, mais que durant son absence je regarderais peut-être les livres.
Peu après son départ j'ouvris Science et Santé. A midi, lorsqu'on m'apporta mon déjeuner, je lisais encore. Commençant par le chapitre de la Prière, j'avais lu toute la matinée. Ce chapitre m'éclaira si bien que je pus prier avec foi dans l'attente d'une réponse, ce qui ne m'était pas arrivé depuis très longtemps. La définition de Dieu dans le Glossaire (p. 587) retint mon attention; je l'appris par cœur et je me rendis compte que l'homme peut vraiment être l'image et la ressemblance de Dieu.
Tout le jour je poursuivis ma lecture et le soir quand ma sœur revint, j'étais debout. Après avoir dîné en ville nous allâmes au spectacle, mais ce que nous y vîmes ne m'intéressa guère, car je désirais continuer à lire. Dix jours plus tard, je fis trois jours de voyage pour rentrer chez moi; j'avais renoncé aux appareils orthopédiques et aux nombreuses fioles que j'avais toujours prises avec moi, dans la croyance que ma sécurité en dépendait.
Au cours des trente dernières années je n'ai pris aucun médicament; depuis bien des années je gagne ma vie et je jouis d'une santé beaucoup meilleure qu'autrefois. Correctement appliquée, la Science Chrétienne m'a donné tout ce dont j'avais besoin au double point de vue physique et pécuniaire. Mes trois enfants furent élevés sans le secours de la médecine; la Science Chrétienne les guérit des maux suivants: scarlatine, diphtérie, petite vérole, coqueluche, mauvaises brûlures, morsure d'un chien, et cœtera; dans bien des cas un seul traitement suffit.
Un jour je fis une chute dans l'escalier, et glissai jusqu'à la dernière marche sur mon dos et mon bras. Je ne pouvais pas me tenir droite et tout mon bras semblait paralysé. Pendant près de trois jours, j'essayai de faire face à la chose grâce à ce que je comprenais, mais sans y réussir. Le troisième jour vers midi, j'allai en taxi chez une praticienne qui m'accorda une entrevue. Quand vint le moment de partir, j'assujettis mon chapeau avec des épingles sans me rendre compte tout de suite que pour la première fois depuis l'accident je me servais de ma main et de mon bras. Ils étaient guéris, de même que mon dos.
A une autre époque, il m'était venu au front une excroissance, et pendant plusieurs mois je fis à ce sujet un travail en Science. Une garde-malade me dit que je devrais faire brûler cela par un docteur. Mais je me rendis chez une praticienne. Elle me traita tout de suite et quand je pris congé, l'excroissance avait disparu. Dans ma jeunesse j'étais en contact avec des gens superstitieux, et presque tout me faisait peur. Je suis très reconnaissante que ces craintes aient été guéries et que mes enfants n'aient pas eu à les partager.
J'aime Mrs. Eddy dont la sagesse a mis à notre portée l'inspiration et les moyens de progresser. J'ai eu le bonheur de suivre le cours d'instruction et j'en suis bien reconnaissante. Chaque jour je rends grâce à Dieu pour Sa bonté. — Butte (Montana), États-Unis.
