La Science Chrétienne nous offre une vie plus abondante, et c'est ce qui m'attira. J'étais tourmentée par la crainte de devenir malade ou infirme; j'avais aussi grand besoin de me sentir mentalement libre et de pouvoir mieux travailler. Mes perspectives étaient fort limitées, je vivais dans un monde étroit. Un complexe d'infériorité me faisait craindre d'être en contact avec de nouvelles personnes. La Science Chrétienne a corrigé cela en me faisant voir qu'une vie conforme au Christ est la plus grande réalisation possible en ce monde. J'apprécie beaucoup cette norme de vie supérieure.
Notre chère Leader déclare à la page 60 de Science et Santé: « La Science élève inévitablement notre être plus haut sur l'échelle de l'harmonie et du bonheur; » elle dit en outre (p. 264): « La spiritualité et la félicité vécues sont les seules évidences par lesquelles nous pouvons reconnaître l'existence véritable, et ressentir la paix inexprimable venant d'un amour spirituel que nous absorbe entiérement. » Cette paix, je la connais et toute ma famille en jouit également dans une certaine mesure. La calme influence de la Science Chrétienne a rendu notre foyer harmonieux; la crainte s'y fait toujours moins sentir et la Règle d'or est prise pour base de toute la conduite humaine.
Mes trois fils ne furent guère atteints par les maladies infantiles. Les guérisons furent rapides, souvent instantanées, mais un jour nous dûmes faire face à la croyance de contagion. Une épidémie de fiévre paraissait régner et le plus petit des garçons semblait malade. Pendant la journée nous niâmes le prétendu pouvoir d'un faux entendement qui voudrait agir ou feindre l'activité. Jusqu'à minuit l'erreur persista et vers deux heures du matin l'enfant était en apparence trés malade; il respirait par secousses pénibles et la crainte nous suggérait que la chose était très grave. Je fis face à cette suggestion; je niai que l'enfant de Dieu puisse être victime du mal, et je sus que Jésus le Christ est venu détruire les œuvres du diable. Alors me vint cette pensée réconfortante: « L'Ame a des ressources infinies pour bénir l'humanité, » écrite par Mrs. Eddy dans Science et Santé (p. 60); l'auteur ajoute ensuite: « Aussi arriverions-nous plus facilement au bonheur et serions-nous plus sûrs de le garder, si nous le recherchions dans l'Ame. » En même temps un autre merveilleux message venait me rappeler que le souffle n'est pas la vie. Avec ou sans souffle, la Vie est toujours présente, car c'est Dieu, l'Amour. L'homme est né de l'Esprit, non de la matière; il est comme le Christ Jésus « même, hier, aujourd'hui, éternellement » (Hébr. 13:8).
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