La reconnaissance me pousse à rendre témoignage de ce que la Science Chrétienne a fait pour moi. A la suite d'un accident survenu il y a sept ans, je souffris d'une forte inflammation de la colonne vertébrale. M'ayant fait radiographier, le médecin déclara que l'épine dorsale était atteinte de tuberculose, pleine d'abcès, et que cela provenait de l'accident dont j'avais été victime. Il m'ordonna la cure de repos et d'altitude dans un sanatorium, ajoutant que ce serait très long.
J'étais depuis sept mois au sanatorium sans que mon état physique se fût amélioré, lorsque le médecin en chef proposa une opération à l'épine dorsale. Sachant qu'après cette intervention je serais infirme, je vis soudain l'apparente gravité de mon état. Dans mon désespoir, j'écrivis à ma famille en expliquant ce qui m'attendait. Tôt après, je reçus la visite de parents qui m'apportèrent le livre de texte de la Science Chrétienne, Science et Santé avec la Clef des Écritures, par Mary Baker Eddy. C'était mon premier contact avec la Science Chrétienne; et tout d'abord je n'en retirai pas grandchose, car je ne comprenais pas comment cette Science pouvait guérir par des moyens mentaux. Mais à mesure que je lisais la Bible, la nature de ces enseignements nouveaux se révélait graduellement à moi; en vérité, je savais qu'aucun facteur humain ne pouvait plus m'aider, et que Christ devait être mon Sauveur.
Une expérience que je fis à cette époque devint pour moi une révélation. Depuis bien des semaines, je souffrais d'une forte dysenterie que tous les traitements des docteurs n'arrivaient pas à vaincre. Je me dis: « Si la Science Chrétienne tient vraiment ses promesses, elle peut m'affranchir de ce tourment. » J'écrivis à une praticienne pour demander de l'aide qui me fut accordée avec bonté. La guérison fut instantanée. Ceci me donna beaucoup de gratitude et d'espoir, car je vis que j'étais sur le bon chemin et que l'autre maladie qui semblait plus sérieuse céderait également à la Vérité. Je demandai encore de l'aide, et six semaines plus tard les vertèbres malades, qui avaient été précédemment très douloureuses quand le docteur les touchait, cessèrent entièrement de me faire mal. Dès lors ma guérison fut rapide, et finalement je pus rentrer chez moi.
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