J'étais toute petite lorsque la Science Chrétienne nous fut présentée par un ami en séjour chez nous, mais je me rappelle que mes parents discutèrent ce sujet avec lui pendant bien des soirées. Là-dessus, ils achetèrent le livre de texte de la Science Chrétienne, Science et Santé avec la Clef des Écritures, par Mary Baker Eddy, et le lurent avec zèle pendant quelque temps; mais il paraît que le désir de connaître la vérité n'était pas assez fort pour provoquer une étude sérieuse, car le livre fut mis de côté durant plusieurs années.
Après avoir suivi l'école supérieure, j'aurais voulu entrer à l'université; mais un mais un mal de l'épine dorsale me gênait depuis quelque temps, et nous crûmes sage de me faire préalablement examiner à fond. Au cours de l'automne 1924, on me radiographia: le docteur et le radiologiste dirent tous deux qu'il y avait tuberculose de l'épine dorsale. Ils me conseillèrent de rester au lit pendant plusieurs mois, de porter ensuite un moulage quelques mois encore, et finalement de remplacer le moulage par un corset d'acier. Pour une jeune fille qui désirait beaucoup aller à l'université, ces perspectives n'étaient guère brillantes; mais je commençai de suivre le traitement prescrit.
J'étais alitée depuis trois jours lorsque ma mère dit que je devrais avoir de bonnes lectures. C'était un samedi, et vers le soir mon père m'apporta une Christian Science Sentinel et un Livret Trimestriel de Christian Science. Je lus d'abord les témoignages de la Sentinel: le second parlait d'un cas semblable au mien, qui avait été guéri par le traitement de la Science Chrétienne. Je demandai tout de suite si je pouvais avoir de l'aide en Science Chrétienne; et le dimanche après-midi, une praticienne vint nous parler. Le traitement commença le lendemain; le mardi après-midi, je me levai, m'habillai, et démontant le lit qu'on avait placé dans une autre chambre par égard pour moi, je le transportai dans ma chambre à coucher et le remontai. Il y avait plusieurs mois que je n'avais rien soulevé de lourd. Le jeudi, me sentant beaucoup plus libre, je me rendis à pied chez la praticienne. A la suite de ce traitement, je sentis que la guérison était complète, et l'on cessa le travail. Neuf jours après, à une fête en plein air, je marchai tout l'après-midi et jusqu'à dix heures du soir sans éprouver d'inconvénients. A la même époque je fus aussi guérie de la constipation.
Connectez-vous pour accéder à cette page
Pour avoir le plein accès aux contenus du Héraut, activez le compte personnel qui est associé à tout abonnement au Héraut papier ou abonnez-vous à JSH-Online dès aujourd’hui !