[Extrait de la Christian Science Sentinel du 6 janvier 1934]
Mercredi dernier, 3 janvier, La Société d'Édition de la Science Chrétienne publia le premier Supplément hebdomadaire de The Christian Science Monitor. Cette section fait partie intégrante du journal et passe en revue les affaires mondiales dont elle donne un tableau large et complet. Ceci facilite la tâche du Monitor et le maintient à la hauteur du journalisme moderne.
Peut-être dira-t-on: « Pourquoi la nouvelle section se trouve-t-elle dans le numéro du mercredi? » Cette date permet d'atteindre avant la fin de la semaine la plupart des abonnés du Monitor et de profiter des plus rapides transatlantiques en partance.
« Le Monitor n'a-t-il pas moins de pages que précédemment? » nous demande-t-on. En effet, depuis quelque deux ans, le nombre des pages a diminué. Ceci s'explique du fait que le développement d'un journal dépend en grande partie du volume des annonces. Chaque journal cherche à maintenir un certain rapport entre les colonnes des nouvelles et celles des annonces. Pendant les dernières années, il y a eu en général moins d'affaires et moins d'annonces. The Christian Science Monitor, il est vrai, n'a pas souffert de ce recul au même degré que d'autres périodiques; cependant la diminution des annonces s'est traduite par un moins grand nombre de pages. Chacun ne sait peut-être pas que les abonnements ne paient qu'une faible partie des frais qu'entraîne la publication d'un journal: c'est la publicité qui fournit les trois-cinquièmes ou les quatre-cinquièmes des fonds nécessaires. Ainsi l'augmentation des annonces permet d'augmenter le nombre des pages et par conséquent le texte destiné aux lecteurs.
Une autre question nous est posée: « S'il en est ainsi, pourquoi préparer un supplément? Pourquoi ne pas ajouter plutôt des pages ordinaires, puisque l'on prévoit des annonces dans la nouvelle section? » Pour répondre à ceci, il faut dire tout d'abord que le Supplément hebdomadaire offre aux annonceurs un moyen tout spécial de se faire connaître. Cette section attirera particulièrement les maisons qui préfèrent les annonces en couleurs et le genre d'impression des magazines. Il ne s'agit plus d'une publicité locale, mais d'une sorte d'annonces impliquant des procédés qu'on ne peut employer dans les pages ordinaires d'un journal. Deuxièmement, le supplément élargit la portée éditoriale du Monitor; il permet la publication d'articles plus frappants et plus attrayants, qui sont à leur place dans des pages où les arts graphiques et l'impression en couleurs entrent en ligne de compte.
« Mais est-ce bien le moment de lancer cette nouvelle section? » ont dit quelques-uns. Nous sommes à une époque critique où le monde se transforme et se développe. Plus que jamais le genre humain a besoin de secours. La Science Chrétienne qui dispose de tant de moyens doit faire dans ce domaine tout ce qui est possible. En fondant le Monitor, notre Leader, Mrs. Eddy, n'a-t-elle pas dit qu'il devait « faire du bien à toute l'humanité »? (The First Church of Christ, Scientist, and Miscellany, p. 353). Parmi ceux qui n'ont pas beaucoup médité ces paroles, d'aucuns pensent peut-être qu'elles n'ont trait qu'à d'agréables éloges, à une approbation facile. Elles demandent au contraire que la vérité concernant les questions mondiales et leur solution soit analysée et publiée d'une manière à la fois constructive, incisive et perspicace. C'est plus que jamais le moment d'agir.
Quelqu'un dira: « Vous pensez donc que le supplément du Monitor constitue pour notre quotidien un canal nouveau mais nécessaire? » Ceux qui ont longuement et sérieusement étudié la question sont persuadés que le supplément vient à son heure et donnera des preuves de son utilité. On le lira peut-être plus à loisir qu'on ne lit les pages ordinaires; il traitera les sujets d'une manière plus étendue et plus complète que ne peuvent le faire des articles devant être prêts à heure fixe, jour après jour. Par sa nature même, il pourra placer les événements mondiaux dans un cadre plus vaste, il permettra l'analyse des intérêts majeurs de l'humanité; en même temps il se conformera aux usages, au style et aux idéals du Monitor.
La nouvelle section prouve que le Monitor est en pleine vigueur et que ses progrès reposent sur une base solide; elle marque d'une manière appropriée l'anniversaire du journal que Mrs. Eddy, Découvreuse et Fondatrice de la Science Chrétienne, lança avec tant de confiance et d'espoir voici vingtcinq ans.
[Extrait de la Christian Science Sentinel du 13 janvier 1934]
La nécessité d'un plan d'épargne pour les employés de L'Église Mère et de La Société d'Édition de la Science Chrétienne se faisait sentir depuis quelques années. Après une étude sérieuse faite dans un esprit de prière, un plan fut élaboré et Le Conseil des Directeurs de L'Église Mère forma une organisation nommée: « Association d'Épargne de la Science Chrétienne. » Les Administrateurs de l'Association publièrent récemment une description de ce plan d'épargne et de rente, dans laquelle ils disaient entre autres: « Le plan repose sur des données larges et flexibles. Il est fondé sur l'épargne et la reconnaissance due à de fidèles services. »
Les employés et les fonctionnaires de L'Église Mère, de la Société d'Édition, des institutions charitables du mouvement de la Science Chrétienne, les Administrateurs testamentaires de Mary Baker Eddy sont entrés déjà en assez grand nombre dans l'Association d'Épargne.
Pour répondre aux questions venues du Champ, disons que ce plan offre un caractère spécial et s'adapte particulièrement aux besoins des employés dont nous avons parlé; il ne peut être mis à la disposition des Scientistes Chrétiens du Champ. Il permet aux employés de pratiquer une épargne fondée sur des efforts consciencieux et sages, mais c'est un plan collectif dont les dispositions s'appliquent à des besoins spéciaux. Les membres de l'Association versent régulièrement de petites sommes destinées à leur assurer une pension de retraite. L'adhésion est facultative. Les Administrateurs concluent leurs explications en ces termes: « Conçu dans un esprit désintéressé, le plan représente pour ses membres des valeurs d'une nature profonde et durable. »
