L'auteur de ces lignes a eu l'heureux privilège de s'occuper, pendant des périodes considérables, de Salles de Lecture de la Science Chrétienne, qui faisaient partie de deux églises filiales situées à une grande distance l'une de l'autre. Les conditions variaient, avec les régions, mais les deux Salles de Lecture avaient cela de commun que chacune possédait une grande devanture sur la rue, ce qui était un avantage des plus précieux et des plus importants. Il est difficile d'évaluer la grandeur, la continuité de l'œuvre de guérison silencieuse et impersonnelle effectuée par une pareille devanture. Elle est là, à toute heure, offrant aux passants, soit sur des rayons, soit sur des chevalets placés à une hauteur commode pour la lecture, des exemplaires ouverts de la Bible, de Science et Santé avec la Clef des Écritures, par Mary Baker Eddy, et des autres écrits de notre Leader, et de divers périodiques de la Science Chrétienne.
A l'une des aides de la Salle de Lecture, la devanture semblait symboliser la Science du Christ pénétrant dans les grands chemins et les chemins de traverses de l'expérience humaine avec toutes ses souffrances, ses troubles et son agitation, ouvrant ses bras tout grands dans un affectueux appel, et disant tout bas: “Venez à moi, vous tous qui êtes fatigués et chargés, et je vous soulagerai.” Au cours de ses années de service, elle vit bien des personnes s'arrêter pour lire et écouter cet appel, et elle fut témoin de bien des fruits que porta cette forme impersonnelle de l'activité de l'église.
Il se passait rarement une heure sans que quelqu'un s'arrêtât pour lire. Un garçon qui demeurait dans une boutique de l'autre côté de la rue remarqua que, même pendant les premières heures du matin, certaines personnes étaient attirées par la devanture, qui était illuminée par une forte lumière de la rue. On avait vu s'arrêter des agents de police, des balayeurs de rue, des gens rentrant tard de leurs occupations et de leurs trains, même des journalistes affairés revenant hâtivement de leur travail de nuit; et parfois ils lisaient tout ce qu'ils pouvaient des publications étalées sur les rayons. L'un d'eux vint pendant des semaines, vers minuit, pour lire, et finalement il chargea un jeune homme d'acheter un exemplaire de Science et Santé.
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