Je n'étais plus qu'une loque humaine lorsque j'eus le privilège d'entendre parler de la Science Chrétienne. Moralement, je souffrais aussi beaucoup. Soumise à une loi d'hérédité, j'avais devant moi la triste perspective de devenir aveugle à l'âge de trente ans, et dans mon désespoir j'avais pris la résolution d'en finir avec la vie. Cependant, par l'étude du livre de texte de la Science Chrétienne: Science et Santé avec la Clef des Écritures, par Mary Baker Eddy, la lumière resplendit sur mon chemin et dissipa toutes les ténèbres. Je fus guérie en premier lieu, dans l'espace d'une semaine, d'un ulcère à l'estomac, et je pus recommencer à manger avec joie et reconnaissance. Je continuai à lire et à étudier assidûment notre livre de texte, et trois mois plus tard, alors que mes deux paires de lorgnons se cassèrent successivement à quelques heures d'intervalle, je pus, à ma grande joie et stupéfaction, constater que je voyais nettement sans mes lorgnons. Depuis ce moment, je n'en ai plus porté. Dix ans se sont écoulés depuis ces premières expériences, et ma vue s'améliore de jour en jour. Entre temps, et au fur et à mesure que je grandissais en compréhension, je fus affranchie d'une maladie de cœur, de rhumatismes et d'une affection pulmonaire.
Un jour que je frottais un épais plateau de verre qui était fendu, le verre se partagea et l'un des morceaux me coupa l'artère du poignet droit, les tendons et les nerfs de trois doigts, atteignant le pouce jusqu'à l'os. Je répétai aussitôt “l'exposé scientifique de l'être,” qui se trouve à la page 468 de Science et Santé. Le sang coulait à flot et mes forces allaient me manquer lorsqu'il me vint la pensée nette que la vie n'est pas dans le sang, mais que la vie est en Dieu, et instantanément le sang cessa de couler. Je repris mon travail. Le lendemain, je demandais de l'aide à une praticienne et trois semaines plus tard, tout était rentré dans l'ordre, alors même que, selon l'avis de plusieurs personnes, je ne devais plus jamais pouvoir me servir de ma main.
Une autre fois, par mégarde, je pris avec la main un utensile qui se trouvait dans le four à gaz qui chauffait depuis une heure. Toute la peau de la main resta collée au manche de l'utensile. En déclarant la Vérité, aussi bien que je le pus, je fus à même de terminer le travail de la journée, mais le soir, la douleur était encore si forte qu'il me fut impossible de prendre mes livres. Je me souvins, cependant, du passage biblique (Marc 5:25), où il est question de cette femme qui savait que si elle pouvait toucher, ne serait-ce que le bord du vêtement du Christ, elle serait guérie. A cet instant même je compris que du moment que je connaissais la Science Chrétienne, je connaissais la Vérité, et que par conséquent, moi aussi, je pouvais toucher le bord du vêtement du Christ. Remplie d'une joie profonde je m'endormis. Le lendemain, en me réveillant, il n'y avait plus aucune trace de brûlure.
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