Les paroles sont inadéquates à décrire le dédale de circonstances qui me conduisit finalement à cette merveilleuse vérité concernant Dieu, l'homme, et la création qui nous a été révélée dans cet âge par la Science Chrétienne. En repassant les années où il me tardait tant de trouver quelque chose de plus stable que les affaires matérielles de la vie, je me rappelle les pensées perplexes qui se pressaient dans ma conscience même quand j'étais enfant, car je refusais d'accepter les vues théologiques qu'on enseignait à l'école du dimanche, tout en désirant ardemment connaître la vérité concernant la création. Je ne fus jamais tentée de croire que Dieu envoie le mal. Vu que j'adorais les beautés de la nature, je savais que quel qu'en soit le créateur Il n'avait forcément créé que le bon et le beau. Lorsque j'essayais de pousser plus loin mes réflexions, le mystère du péché, de la maladie et du côté tragique de la vie se présentait à moi.
Je cherchai dans divers crédos la solution de tous ces problèmes qui me rendaient perplexes et je me demandais pourquoi je ne pouvais accepter comme le font tant d'autres les vues qu'on me présentait. Je sondai diligemment la Bible et je fus convaincue que les paroles de Jésus avaient une signification profonde que je n'y avais pas trouvée jusqu'alors, car les passages suivants se présentèrent avec une clarté surprenante: “Je suis venu, afin que les brebis aient la vie, et qu'elles l'aient en abondance,” et aussi: “Vous connaîtrez la vérité, et la vérité vous affranchira,” avec bien d'autres encore qui arrêtèrent mon attention. J'étais si peu satisfaite que je me séparai de toute association religieuse, je ne pouvais faire semblant de trouver de la satisfaction là où je n'en trouvais plus. Je souffrais de plusieurs maladies dont j'étais censée avoir hérité, et j'avais subi une opération dangereuse qui me laissa dans un état pire qu'auparavant, car, par la suite, j'eus une maladie des nerfs à tel point qu'une crainte terrible de devenir folle s'empara de moi.
Inutile d'appuyer sur la torture que fut pour moi cette expérience — c'était des nuits d'insomnie, des craintes et des pressentiments terribles! Trois médecins me soignèrent pendant ce temps et chacun essaya loyalement de me soulager. Finalement je ne pouvais plus faire mon ménage, donc mon mari me confia aux soins de ma parenté. Pendant que j'étais avec eux, une personne dont le petit garçon avait été guéri de paralysie infantile me conseilla d'essayer de la Science Chrétienne. Comme bien d'autres je ne suivis pas ce conseil et souffris encore pendant quelque temps. La graine germa cependant, car un jour, après une nuit d'angoisses, je priai Dieu de m'aider, et le son doux et subtil m'enjoignit d'obéir au conseil qui m'avait été donné. J'allai immédiatement trouver une praticienne de la Science Chrétienne et je n'oublierai jamais la paix ineffable qui me vint lorsqu'elle me dit avec compassion: “Dieu est Amour. Il n'envoie ni la souffrance, ni la maladie ni la mort, et vous pouvez vous affranchir de cette servitude.” Dès ce moment je commençai d'être une “nouvelle créature.”
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