“L'heure a sonné où la preuve et la démonstration, au lieu de l'opinion et du dogme, sont appelées à soutenir le Christianisme, et elles donnent ‘de la sagesse aux simples.’ ” Telles sont les paroles que nous lisons à la page 342 du livre de texte de la Science Chrétienne, “Science et Santé avec la Clef des Écritures.” Ressemblons-nous à l'aveugle, Bartimée, dont il est question dans l'évangile de Marc, sommes-nous assis au bord du chemin à mendier, nous attendant à ce que la preuve du message-Christ éclaircisse notre conscience enténébrée? Avons-nous, comme lui, crié et fait des efforts désespérants pour être délivrés, et nous a-t-on dit, comme à lui, que nous devrions nous taire; et alors avons-nous crié plus fort? S'il en est ainsi on nous entendra nous aussi. Le fait que la littérature de la Science Chrétienne nous a été présentée, et que nous en avons étudié les enseignements est la preuve que nous avions crié: “Aie pitié de moi.”
Le récit dit que l'aveugle jeta son manteau lorsqu'il alla vers Jésus. Et nous, avons-nous jeté le manteau de propre-justice, d'opinion personnelle que nous avions chéri pendant des années comme étant très nécessaire à notre sens de confort et de protection? Nous sommes-nous débarrassés de notre sens matériel de toutes choses, et sommes-nous prêts à recevoir notre guérison par les voies de la Vérité? Pour être prêts à recevoir ce message-Christ, nous devrions jeter par dessus bord nos pensées du moi, et penser comme Dieu veut que nous pensions. Mrs. Eddy dit à la page 192 de Science et Santé: “Le bien que vous faites et qui s'exprime en vous, vous donne le seul pouvoir qu'on puisse obtenir.”
On pourrait croire que l'aveugle, vu son état, se fût senti dans l'impossibilité d'aller vers Jésus. Il eût pu dire: Pourquoi tenterais-je de le faire? Je ne pourrais le trouver à moi tout seul, je ne pourrais pas même aller vers lui. Mais l'aide était là lorsqu'il fut prêt à aller. Quel que puisse être notre état ou quelles que puissent être les circonstances, quelque impuissants ou indignes que nous semblions être, si nous nous mettons debout et cherchons le secours, l'Amour divin est là, toujours prêt à nous aider. Nous avons reçu maints bienfaits si nous voulons seulement les compter. Nous avons en abondance la littérature de la Science Chrétienne, nous avons des praticiens et des amis secourables, toujours disposés et prêts à nous aider. Nous avons la Bible et le livre de texte, les églises et les salles de lecture. Paul dit dans sa seconde épître à Timothée que: “Toute l'Écriture est divinement inspirée et utile pour enseigner, pour convaincre, pour corriger, pour instruire dans la justice, afin que l'homme de Dieu soit accompli et bien préparé pour toute bonne œuvre.” Que faut-il donc davantage? La foi, l'humilité, la douceur, une conscience toujours prête à savoir et à recevoir le bien lorsqu'elle en a besoin,— et lorsqu'elle n'en a pas besoin? En jetant le manteau du moi, nous serons prêts à entendre la voix de la Vérité lorsqu'elle nous dit: “Ta foi t'a guérie.” Alors nous aurons la preuve et la démonstration requises pour le soutien du Christianisme.
Connectez-vous pour accéder à cette page
Pour avoir le plein accès aux contenus du Héraut, activez le compte personnel qui est associé à tout abonnement au Héraut papier ou abonnez-vous à JSH-Online dès aujourd’hui !