Editoriaux
Êtes-vous pour la pratique de la Science Chrétienne Christian Science (’kistienn ’saïennce) ? Bien sûr ! Nous le sommes tous. Mais nous devons peut-être nous assurer que nous apprécions le traitement donné par les praticiens de la Science Chrétienne autant après, qu’au moment où nous l’avons reçu ! Il arrive que les gens aient, côté gratitude, un « trou de mémoire » à peu près au moment où il faudrait régler le praticien.
Seule une théologie de la mortification, préconisant le port du cilice, pourrait contester le droit à la joie, en décrétant que même le bonheur désintéressé constitue un péché, et qu’on ne trouve la vertu que dans la souffrance. L’esprit humain se révolte d’instinct devant une notion si cruelle.
Il y a trois ou quatre ans, j’ai écrit à une historienne dont les livres m’avaient beaucoup appris. Cet écrivain possède une aptitude particulière à pénétrer au cœur des événements et du caractère humains.
Tout livre ayant inspiré la rédemption et la guérison à des milliers de personnes doit provenir de Dieu. Cela est vrai de la Bible.
La théologie authentique doit se reconnaître à ses effets salutaires. Il est possible alors de dire des vrais théologiens qu’on les reconnaît à leurs œuvres.
La vision dépend de la lumière, c’est un fait. Dans le noir absolu, l’œil humain ne voit rien.
Il arriva à un de mes amis de participer à la réfection d’une grande clinique. Il fallait effectuer d’importants travaux dans une des ailes du bâtiment où logeaient des hommes et des femmes tombés, selon toutes les apparences, dans un état de sénilité prononcée.
N’avez-vous pas le sentiment que nous pouvons sans doute montrer encore plus d’affection et de sollicitude mutuelles entre professeurs de Science Chrétienne Christian Science (´kristienn ´saïennce) , entre praticiens ou entre membres d’église ? C’est l’amour désintéressé manifesté par les membres sincères de la communauté chrétienne qui a contribué à faire de l’Église primitive un bloc que les coups de la persécution ne purent entamer. Et quel changement flagrant cet esprit d’amour et d’unité ne peut-il produire dans une église ou dans une association d’élèves de la Science Chrétienne ! C’est un peu comme sortir d’une nappe de brouillard pour entrer dans un champ baigné de soleil.
La première fois que je fus employé en dehors du cercle familial, ce fut dans la construction. Bien que l’employeur, qui connaissait ma famille, se montrât plein d’égards, le travail était loin d’être facile et demandait beaucoup de résistance physique.
Il voyait ! L’homme avait été aveugle toute sa vie, mais maintenant il voyait. Une femme, qui durant dix-huit ans avait été courbée, pouvait d’un seul coup se redresser, libérée.