Editoriaux
Dans une de ses paraboles, Jésus le Christ dépeint un marchand qui, ayant trouvé la « perle de grand prix, » vend tout ce qu'il a pour acheter ce trésor. A ce sujet, Mary Baker Eddy s'écrie, à la page 253 de Miscellaneous Writings: « Il achète la perle! Remarquez tout ce qu'implique cette parole — le christianisme n'est pas simplement un don, comme l'affirme saint Paul; il s'acquiert à grand prix.
Aux États-Unis, le département de l'Agriculture publie un gros volume intitulé: « Le Climat et l'Homme, » où l'on trouve d'intéressantes indications concernant l'effet du climat sur les plantes et les personnes. D'après ce texte, le climat serait « une influence mondiale.
Pour celui qui n'accepte point les apparences mais qui juge selon la justice, la perfection de l'univers devient toujours plus évidente. On ne peut rien soustraire de la création, et rien y ajouter.
C'est un grand réconfort qu'apporte la méditation de ce fait spirituel: Dieu est « le même, hier, aujourd'hui, éternellement. » Et tant de coeurs aujourd hui soupirent après le réconfort dont ils sentent toujours le besoin! Dieu n est pas une entité séparée de l'homme et de l'univers.
Les hommes ont coutume de penser à la source et à l'origine du pouvoir comme étant une chose en dehors d'eux-mêmes, qui s'exerce tantôt bénignement, tantôt avec malignité; ils croient n'avoir que peu ou point d'influence dans ce domaine. Ceux qui avaient reçu le pouvoir comme fruit de leurs efforts ou parce que les circonstances le leur imposaient, ont gouverné parfois avec modération, parfois sans le moindre égard pour les droits d'autrui.
Il y a dans la bonté une énergie, un soutien capables de protéger et de rendre heureux l'individu ou la nation qui les comprennent et les emploient avec intelligence. Le néant du mal, la présence universelle du bien, voilà où s'ancrent les espoirs de l'humanité.
Lorsque les hommes sont alliés au Principe, ils ne peuvent être séparés que de ce qui prétend altérer ou détruire la vraie image de Dieu. Unis au Principe, ils sont alliés avec tous ceux qui prient et travaillent pour manifester la droiture, le courage, la sincérité, la bienveillance.
La suggestion qu'on ne peut voir ce qu'il faut faire, ou qu'aucune manière d'agir ne donnera satisfaction, est toujours une méprise, une simple erreur de l'esprit humain, comme le montre la Science Chrétienne. Ceux qui étudient cette Science apprennent donc bientôt à ne point se laisser abattre par de telles insinuations, mais à y voir une occasion de s'élever mentalement pour trouver les directions bien nettes de l'Amour et de la sagesse divine.
A Bien des lecteurs, ce titre rappellera une histoire des plus originales, écrite par Lewis Carroll il y a quelque cinquante ans, et portant ce titre: « Au travers du Miroir. » Ils se souviendront du dialogue entre Alice et Blanche-Reine, Alice soutenant qu'on ne peut croire à des choses impossibles; sur quoi la Reine se vante d'avoir cru quelquefois, même avant déjeuner, au moins six choses impossibles.
Comment la Science Chrétienne traite-t-elle la suggestion d'après quoi le bonheur de presque tous les hommes serait à la merci de quelques chefs nationaux agressifs? Elle répond qu'en réalité, le bonheur de l'individu n'est pas subordonné aux actions d'autrui; que la joie véritable, avec tout ce qu'il faut pour la soutenir, est en tout temps accessible à chacun. Et si l'on étudie la Science Chrétienne, il devient possible de prouver ces faits, même dans les conditions les plus défavorables.