Editoriaux
S'ils sont alertes, obéissants, les membres de L'Église Mère n'oublient jamais cet important Statut du Manuel de l'Église , par Mary Baker Eddy (Art. VIII, Sect.
A la page 407 de Science et Santé avec la Clef des Écritures , Mary Baker Eddy déclare: « Dans la Science, l'être est éternel, spirituel, parfait, harmonieux en toute action. Que le modèle parfait et non son opposé déchu soit présent dans vos pensées.
L'on a parfois entendu des remarques de ce genre, faites par un Scientiste Chrétien dont les intentions étaient excellentes: « Vous feriez bien de vous protéger par un bon travail, si vous ne voulez pas qu'il vous arrive quelque chose. » Ne vaudrait-il pas beaucoup mieux dire: « Vous avez une merveilleuse occasion de prouver votre filialité divine et l'impuissance du mal.
Il va sans dire que la vérité concernant toutes choses est le but qu'il faut atteindre. Les peuples et les individus s'efforcent d'y parvenir, chacun à sa manière — les uns avec gaucherie ou même en suivant une voie trompeuse, les autres avec un dévouement et une clairvoyance méritoires.
Les mortels sont enclins à croire que la vue et l'ouïe sont leurs possessions, localisées dans des organes appelés les yeux et les oreilles. Ils croient aussi que ces importantes possessions personnelles sont sujettes à l'affaiblissement ou même à la destruction par des forces sur lesquelles ils n'ont que peu ou point d'empire.
Lorsque Jacob, parlant à ses fils, mentionnait les bénédictions de Dieu qui doivent s'élever « jusqu'au sommet des collines éternelles, » il faisait allusion à l'éternité; il exprimait l'idéal que recherchent les humains et dont ils font l'objet de leurs prières — la stabilité que n'affecte aucun changement. Si les hommes font des recherches, des voyages, s'ils assemblent et trient, s'ils se livrent à des essais, à des aventures, n'obéissent-ils pas au désir latent ou conscient de trouver ce qui est parfait, complet, donc immuable? Les mortels croient que l'homme est loin d'être parfait; en conséquence, ou bien ils acceptent une situation fort peu satisfaisante, ou bien ils peinent sans cesse afin de corriger les défauts et de parer aux attaques.
La Vie est partout. Nul ne peut en atteindre ou en traverser les frontières.
Adressez‒vous au premier homme que vous rencontrez dans la rue, demandez-lui de vous dire ce qu'est la liberté, d'où elle vient, pourquoi on la chérit: sa réponse risque fort de n'être ni complète ni très satisfaisante. Posez la même question à une deuxième, à une troisième personne — vous n'obtiendrez peut-être pas encore une réponse claire.
L'agitation est toujours due à la crainte. Dans l'atmosphère de l'Ame, où toutes les idées sont actives, gouvernées par les lois de développement et d'expression, la hâte, l'anxiété, la tension, la contrainte sont inconnues.
La vérité est fort ancienne — si vieille en effet qu'elle a toujours existé. Elle est en même temps si vitale, si divinement persistante, qu'elle existera toujours.