Les humains ne vivront plus dans la sujétion lorsque à l'instar de Jésus, ils comprendront la source et la portée du pouvoir. A Pilate, le Maître déclara: « Tu n'aurais aucun pouvoir sur moi, s'il ne t'avait été donné d'en haut. »
Tant que les hommes se laissent guider par les mobiles, les opinions, les volontés et les désirs mortels, ils auront peur. Shakespeare mentionne « la soif de plaire, chose incertaine et maladive. » Cette tentation assaille l'humanité au sein de la famille, en société, quand la politique est en cause — dans les rapports publics ou privés. Elle les engage à suivre des méthodes contraires au Principe; elle veut les faire agir en opportunistes et non d'après la rectitude morale.
A la page 407 de Science et Santé avec la Clef des Écritures, Mary Baker Eddy déclare: « L'homme ne s'affranchit de son asservissement aux maîtres les plus impitoyables — les passions, l'égoïsme, l'envie, la haine et la vengeance — que par une lutte formidable. » D'aucuns penseront que cette mise en garde ne les concerne point et s'applique uniquement à des cas extrêmes; mais tout manquement au courage moral, à la parfaite droiture de cœur et d'action, représente une forme d'esclavage; quiconque s'y soumet quelque peu donne prise à l'erreur dont les exigences seront toujours plus grandes.
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