C'est avec bonheur que je relate quelques-unes des nombreuses bénédictions et guérisons que nous avons eues grâce à l'étude de la Science Chrétienne au cours des quatorze dernières années.
Après une grave opération dont je ne me remettais pas complètement, j'examinai avec soin un exemplaire du livre de texte de la Science Chrétienne, Science et Santé avec la Clef des Écritures, par Mary Baker Eddy, qui appartenait à l'une de mes amies; en le feuilletant, je tombai sur ces mots: «Vie, Vérité et Amour, » qui s'appliquaient à Dieu. En méditant ce passage, je fus instantanément guérie. Plus tard, je me mis à étudier sérieusement la Science Chrétienne pour obtenir la guérison d'un de nos enfants qui souffrait des reins. Cette guérison fut lente, mais finalement elle eut lieu, grâce à ma compréhension de la vérité contenue dans un éditorial de la Sentinel.
Je suis profondément reconnaissante de ce que ma vue qui baissait a été guérie. La douleur était si forte que je ne pouvais lire. Je pensai au discernement spirituel et je compris qu'il me fallait voir comme Dieu le fait, c'est-à-dire voir mes semblables et moi-même comme Dieu voit l'homme — parfait. Ensuite, je me rendis compte que, selon la croyance, mes yeux avaient été affectés par la rougeole dont j'avais souffert quand j'était toute petite. Je lus ceci à la page 214 de Science et Santé: « Ni âge ni accident ne peut porter atteinte aux sens de l'Ame, et il n'y a pas d'autres sens véritables; » et à la page 486: « La vue, l'ouïe, tous les sens spirituels de l'homme, sont éternels. On ne peut les perdre. » Alors je sus qu'une croyance de maladie ne pouvait pas affecter la vue. Je compris aussi qu'en réalité il n'y avait pas de vue matérielle à guérir, que la vue spirituelle est l'unique vue et qu'elle demeure à jamais parfaite. Cet échange de la croyance matérielle contre la perception spirituelle amena ma guérison et a été pour moi dans mon travail en Science Chrétienne une aide inappréciable.
Notre fillette avait atteint l'âge de trois ans lorsqu'elle devint sérieusement malade; elle avait les glandes du cou très enflées. Son père qui ne s'intéressait pas à la Science Chrétienne exigea une opération. A la suite de celle-ci, la plaie suppura pendant plusieurs jours et l'enflure revint. Après m'être sérieusement tournée vers Dieu pour être guidée, je commençai à dire très lentement l'oraison dominicale. Quand j'en arrivai à ces mots: «Ta volonté soit faite » — je pensai: « Oui, si c'est Ta volonté de la reprendre; il faudra m'en séparer. » Mais, semblable à un ange, cette pensée me vint: «La volonté de Dieu est bonne et Dieu est la Vie. » Je pus voir qu'en réalité la fillette était l'enfant de Dieu et non la mienne. Puis, je me rappelai ces lignes (ibid., p. 151): « L'Entendement divin qui fit l'homme maintient Sa propre image et ressemblance. » Toute crainte disparut; l'enflure et la fièvre cessèrent immédiatement et bientôt la petite reprit ses jeux. Quelques années plus tard, nous constatâmes qu'elle ne pouvait pas tourner la tête à gauche. Je me rendis compte que la seule opération subie par l'enfant était celle de la Vérité et de l'Amour, et immédiatement elle fut guérie.
Un dimanche matin, je travaillai en métaphysique pour un de nos fils qui avait mal aux dents, et la douleur s'apaisa. A mon retour de l'église, mon mari vint à ma rencontre disant qu'il allait acheter un remède pour le jeune garçon, qui souffrait de nouveau beaucoup. Je savais qu'à sa manière mon mari manifestait de l'amour pour son fils et je l'accompagnai de bon cœur. En chemin, je déclarai que la démonstration était faite et que la vérité ne pouvait être renversée. Quand nous revînmes chez nous, notre fils, tout heureux, était en train de jouer; depuis lors il n'a plus jamais eu mal aux dents, et mon mari a complètement cessé de s'opposer à ce que nous ayons recours à la Science Chrétienne plutôt qu'à la médecine.
En traitant une personne qui m'était chère pour l'aider à vaincre le goût de la boisson, je compris qu'il me fallait obéir à cet ordre du Maître: « Ote d'abord la poutre de ton œil, et alors tu y verras pour ôter la paille de l'œil de ton frère. » Pendant que je faisais ce travail, je fus guérie de plusieurs défauts — pharisaïsme, opiniâtreté, désir de me justifier, esprit de domination. Ces guérisons morales m'ont fait beaucoup progresser spirituellement.
J'eus les reins très malades, mais une praticienne m'aida avec amour, ce dont je lui suis bien reconnaissante; et je fus guérie lorsque j'appris le néant de la rancune. Cette disposition avait causé une amertume extrême qui, à son tour, me poussait à rechercher avec passion les sucreries.
J'ai vu se produire des guérisons rapides, notamment dans les cas suivants: grippe, intoxication alimentaire, maladies infantiles contagieuses, fractures, furoncles, troubles cardiaques, problèmes pécuniaires, pénurie.
Je suis très reconnaissante d'avoir pu servir la Cause de diverses manières dans notre église filiale, et je suis heureuse que mes cinq enfants aient fréquenté l'École du dimanche de la Science Chrétienne. C'est en vivant sans cesse la vérité que j'espère exprimer ma gratitude envers Dieu, envers le Christ Jésus, envers Mrs. Eddy et notre bien-aimée Cause.
Petoskey (Michigan), États-Unis.