Les hommes sont souvent enclins à s'opposer au changement, même s'il doit avoir pour résultat le mieux-être de l'humanité. Dans bien des cas, redoutant l'avenir et les incertitudes dont s'accompagnent parfois les changements, les mortels sont tentés de s'en tenir à la situation présente, si mauvaise qu'elle soit. Si nous ne voyons pas la nécessité des progrès humains, si nous cédons à l'apathie, nous restons dans l'ornière, nous ressassons des pensées inutiles.
Aujourd'hui, l'on voit se multiplier les signes indiquant que les hommes sont de plus en plus disposés à modifier leurs vues et leur sens des valeurs. Ainsi leur condition changera. La pensée humaine devient moins raide, elle évolue davantage. On reconnaît qu'il faudra des changements formidables avant que la race humaine arrive à la santé, à la justice, à l'union, à la paix qui sont vraiment son lot, comme l'a prédit le Maître. Mais les progrès prennent de jour en jour plus d'ampleur. Sommes-nous, vous et moi, à l'avantgarde, ou bien parmi les traînards?
Au cours des siècles, il y a toujours eu des hommes qui réclamaient des changements, de profondes transformations. De la Genèse à l'Apocalypse, la Bible insiste sur la nécessité du changement. Jésus le Christ, le plus grand homme que la terre ait connu, soutenait d'une manière radicale l'amélioration spirituelle. Dans le penser de ses contemporains, il trouvait peu d'éléments qui méritent d'être perpétués. L'ignorance, l'hypocrisie, la crainte, la haine, le ritualisme, la pauvreté, la maladie, le péché, le matérialisme des hommes — il insistait pour que ces choses changent, et ce qui est encore plus important, il montrait comment la transformation peut s'accomplir.
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