
Editoriaux
Le Christ Jésus annonçait, pour ceux qui l'avaient mérité, des récompenses positives et substantielles. Ses paraboles exposent les pénibles résultats du mal et la récompense certaine de la justice.
Dans les périodes de fermentation générale, quand il se produit des changements pénibles et qu'on voit disparaître les coutumes et les normes longtemps appréciées, plus d'une personne songe au passé avec un certain regret; elle voudrait voir revenir l'époque de calme et de tranquillité qu'on appelle parfois « le bon vieux temps. » De sa nature, l'entendement humain déteste l'agitation, le changement.
Partout la pensée des hommes consciencieux s'oriente vers les immenses tâches de l'avenir, car il s'agit de relever un monde sérieusement atteint par la guerre. Ce qu'il faudra, c'est la construction plutôt que la reconstruction; nous devrons non pas remplacer, transformer, reviser les choses anciennes, mais bâtir un monde nouveau, avec des matériaux qui loin d'être usés et défraîchis par de tristes souvenirs, seront beaux et purs, choisis par des ouvriers riches en amour et en confiance.
Un pacte est un accord entre deux ou plusieurs parties pour la réalisation d'un but commun. La Bible mentionne un certain pacte qu'elle nomme « l'alliance éternelle.
La cruelle, l'impitoyable main du « dernier ennemi » — selon l'expression biblique — a-t-elle frappé à la porte de votre maison? Le témoignage des sens prétend-il sans relâche que dans votre vie la lumière s'est éteinte, que désormais votre existence sera terne et sans joie? Au cœur affligé, cette promesse tonique, encourageante, que nous donne Ésaïe le prophète devrait être aussi douce que la pluie tombant sur un sol brûlé: « L'Éternel va consoler Sion: il va consoler toutes ses ruines.
Les hommes sont souvent enclins à s'opposer au changement, même s'il doit avoir pour résultat le mieux-être de l'humanité. Dans bien des cas, redoutant l'avenir et les incertitudes dont s'accompagnent parfois les changements, les mortels sont tentés de s'en tenir à la situation présente, si mauvaise qu'elle soit.
Les humains ne vivront plus dans la sujétion lorsque à l'instar de Jésus, ils comprendront la source et la portée du pouvoir. A Pilate, le Maître déclara: « Tu n'aurais aucun pouvoir sur moi, s'il ne t'avait été donné d'en haut.
Au quarante-troisième chapitre d'Ésaïe se trouve cette déclaration, très significative pour le Scientiste Chrétien: « Vous êtes mes témoins, dit l'Éternel, c'est moi qui suis Dieu. » Quelle pensée saisissante, bien faite pour nous inspirer! L'homme est aussi nécessaire à son créateur que le rayon est nécessaire au soleil, car selon la Science Chrétienne, il est l'expression de Dieu.
Quand un homme s'éveille au fait qu'il vit dans un monde mental et non physique, qu'il est gouverné non par la matière et la croyance mortelle, mais par l'Esprit et la loi divine, il trouve en lui-même, outre l'unité, l'intégralité. « Je ne fais rien de moi-même, » disait Jésus, rejetant d'une manière absolue l'initiative et la responsabilité mortelles; « je dis ce que mon Père m'a enseigné.
Ah! construire, construire! De tous les arts c'est le plus noble. Longfellow Chacun de nous est un constructeur.