Les personnes clairvoyantes pensent toujours davantage au grand jour où prendront fin les affreuses clameurs du conflit, où les flottes aériennes apporteront non plus des bombes mais des bienfaits, où l’aurore d’une entente raisonnable, universelle, éclairera de ses doux rayons l’humanité qu’affligeait la guerre. Les journaux, les groupements où l’on discute les actualités, nous poussent à commencer dès maintenant, dans un esprit de prière, l’étude de ce qu’on a coutume d’appeler les problèmes de l’après-guerre. A ce sujet, il est rare qu’on soutienne maintenant en Amérique la thèse de l’isolationisme, cette attitude égoïste et timorée. Certes le Scientiste Chrétien, qui sait qu’aucune séparation n’est possible entre Dieu et l’homme, ne peut se rallier à la politique de l’isolement. Sa foi, sa compréhension reposent sur ce grand fait: l’indestructible unicité de Dieu et de Son Christ, de l’Entendement et de ses idées inséparables.
Les idées ou les enfants de Dieu ne sauraient être séparés soit de leur éternel Père-Mère, soit de leurs semblables. Ainsi chacun devient, dans un sens très réel, le gardien de son frère — certainement le gardien de la pensée juste au sujet de son frère.
Peut-on aimer son prochain comme soi-même sans s’efforcer de le voir tel qu’on désire se voir soi-même — harmonieuse expression d’une cause infiniment bonne? A mesure que s’élargit son horizon mental, le Scientiste Chrétien se trouve être un citoyen du monde. Le prophète Malachie s’écriait: « N’avons-nous pas tous un même père? Un même Dieu ne nous a-t-il pas créés? Pourquoi donc sommes-nous infidèles les uns aux autres, profanant ainsi l’alliance de nos pères? »
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