En 1930, j’habitais une ville située sur la côte du Pacifique; ma santé s’était affaiblie au point que je semblais devoir devenir tout à fait infirme. Dans l’espace de dix-huit mois, j’avais subi trois opérations pour remédier à une sérieuse affection de la poitrine et des poumons, due à l’empyème et à la pneumonie.
J’avais reçu les meilleurs soins possibles; des docteurs et des chirurgiens en renom m’avaient traité, mais tout ce qu’ils pouvaient me promettre c’était ceci: je trouverais peut-être un soulagement temporaire si je consentais à une quatrième opération qu’ils jugeaient indispensable. On m’avertit, toutefois, que cette opération serait dangereuse. L’avenir était bien sombre, car on me dit que je ne pourrais probablement plus jamais supporter un climat froid ou rigoureux, et l’on me fit beaucoup d’autres pronostics inquiétants. On me prévint que l’opération devait se faire dans les douze heures, et qu’on avait déjà pris les dispositions nécessaires à l’hôpital.
Ma connaissance de la Science Chrétienne était superficielle, mais à l’heure de la détresse j’eus l’impression que Dieu seul pouvait me secourir. Un ami qui connaissait la Science Chrétienne et qui me l’avait recommandée m’encouragea à demander l’aide d’un praticien, ce que je fis volontiers. Je compris que si je voulais compter sur Dieu, il me fallait rompre avec la médecine matérielle. Avant que le praticien vienne me voir, je donnai leur congé aux docteurs et à une garde-malade qui s’était occupée de moi pendant plus d’une année. Cette décision paraissait radicale, mais je savais que pour obtenir la guérison spirituelle, il fallait être prêt à m’appuyer autant que possible sur les méthodes spirituelles.
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