C’est avec joie et gratitude que j’écris ce témoignage, dans l’espoir que quelqu’un le lira et trouvera à son tour la « perle d’un grand prix. » A l’âge de sept ans, mon fils aîné fut guéri instantanément de l’asthme dont il souffrait depuis sa naissance. J’avais entendu parler des guérisons qu’opère la Science Chrétienne et bien que n’ayant aucune notion de cette Science dans laquelle je n’avais pas foi, je téléphonai à une praticienne pour demander de l’aide. Elle me pria de lui faire savoir, au bout d’une heure, comment allait l’enfant. Cela me fit sourire, car pendant quatre ans j’avais étudié la médecine, et depuis neuf ans, je soignais un mari asthmatique. Je croyais bien connaître la marche de cette maladie et j’étais convaincue qu’on ne pouvait s’en remettre en une heure. Pourtant il en fut ainsi: bientôt l’enfant se leva, il put courir et jouer — il était complètement guéri. Il y a douze ans de cela et le mal n’a jamais reparu.
Je fus si frappée de cette guérison que je voulus savoir à quoi elle était due. J’achetai un exemplaire de Science et Santé, par Mrs. Eddy, et bientôt je compris qu’il nous faut être transformés — comme le dit Paul — par le renouvellement de notre esprit. L’amour infini de Dieu m’apparut sous un jour nouveau et j’appris que « tout est Entendement infini et sa manifestation infinie » (Science et Santé, p. 468); alors les guérisons se succédèrent et ma vie fut réellement transformée. En quelques jours, une fièvre scarlatine s’évanouit sans laisser de traces; le patient ne fut pas alité et put manger tout ce qu’il voulait. Des verrues disparurent, des entorses furent guéries.
Il y a bientôt cinq ans, nous fûmes miraculeusement sauvés quand notre auto tomba au fond d’un ravin ayant quelque cent vingt mètres de profondeur, dans la Vallée des mille Collines, près de Maritzburg. Nous étions partis après minuit, nous dirigeant vers Durban, et le lendemain mon mari s’endormit au volant; quand je vis que l’accident était inévitable, je me tournai vers mes deux fils qui occupaient le siège arrière et je leur dis: « N’ayez pas peur! Dieu est Amour. » La voiture fut fracassée, mais j’étais si consciente de la toute-présence de l’Amour que je dis à mes enfants de se lever, et l’on vit qu’ils étaient indemnes. C’était un jour férié et les autos étaient nombreuses, mais les personnes qui avaient vu l’accident semblaient craindre de nous aider. Pour plusieurs, c’était un miracle; pour moi, ce fut en quelque sorte mon Péniel. J’aurais pu dire comme Jacob: « J’ai vu Dieu face à face, et ma vie a été sauvée. »
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