La plupart des humains croient que le mal a du pouvoir. Nul ne peut mettre ceci d’accord avec la toute-puissance de Dieu. Mais bien qu’ils ne puissent en donner une explication logique, maintes fois les hommes attribuent au mal ignorant plus de pouvoir qu’au bien intelligent. Ils se trouvent en présence de forces mauvaises qui produisent la maladie, le crime, le péché, l’inharmonie, la mort. Peut-on s’étonner qu’ils croient au pouvoir du mal?
La Science Chrétienne offre la seule explication prouvable, intelligible, concernant l’omnipotence du bien et l’impuissance du mal. Elle explique toutes choses sur une base mentale. L’Entendement est Dieu. Il est intelligent, plein d’amour, juste et bon. Le pouvoir est inhérent à l’intelligence, à l’Entendement. Lorsqu’elle est pénétrée d’intelligence et qu’elle reflète l’Entendement, la pensée se trouve revêtue de pouvoir et peut vivre, comprendre, agir. Mais accepter comme entendement ou conscience personnelle les pensées ignorantes, matérielles, mauvaises, c’est donner du pouvoir au mal. Celui-ci ne semble avoir de force que lorsque les humains l’acceptent comme leur propre entendement. Selon la croyance, ce qu’un homme tient pour entendement a du pouvoir dans son cas. Mary Baker Eddy exprime cette vérité d’une manière frappante: «Il est clair qu’élever le mal jusqu’à l’altitude de l’entendement lui donne du pouvoir, et que la croyance à plus d’un esprit — alors que l’Esprit, Dieu, est infini — enfreint le premier commandement du Décalogue » (Christian Science versus Pantheism, pp. 6, 7).
Chaque fois qu’une pensée négative et mauvaise paraît à la porte de sa conscience, l’homme l’accueille ou l’exclut. S’il l’admet, ceci revient à dire: « C’est ma pensée. Elle fait partie de ma conscience. Je ne suis pas très fier de son lignage, mais elle est présente; ce doit donc être mon entendement, et je veux bien qu’elle m’influence. » Qui lui donne du pouvoir? Précisément celui qui croit que c’est son penser, une force consciente au-dedans de lui. Il l’élève jusqu’à l’altitude de l’entendement, il admet que c’est son penser, qu’elle le domine. Élever jusqu’à l’altitude de l’entendement les pensées de péché, de crainte, de haine, de maladie, d’obstination, c’est leur donner du pouvoir.
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