Editoriaux
Les hommes ont coutume de penser à la source et à l'origine du pouvoir comme étant une chose en dehors d'eux-mêmes, qui s'exerce tantôt bénignement, tantôt avec malignité; ils croient n'avoir que peu ou point d'influence dans ce domaine. Ceux qui avaient reçu le pouvoir comme fruit de leurs efforts ou parce que les circonstances le leur imposaient, ont gouverné parfois avec modération, parfois sans le moindre égard pour les droits d'autrui.
Il y a dans la bonté une énergie, un soutien capables de protéger et de rendre heureux l'individu ou la nation qui les comprennent et les emploient avec intelligence. Le néant du mal, la présence universelle du bien, voilà où s'ancrent les espoirs de l'humanité.
Lorsque les hommes sont alliés au Principe, ils ne peuvent être séparés que de ce qui prétend altérer ou détruire la vraie image de Dieu. Unis au Principe, ils sont alliés avec tous ceux qui prient et travaillent pour manifester la droiture, le courage, la sincérité, la bienveillance.
La suggestion qu'on ne peut voir ce qu'il faut faire, ou qu'aucune manière d'agir ne donnera satisfaction, est toujours une méprise, une simple erreur de l'esprit humain, comme le montre la Science Chrétienne. Ceux qui étudient cette Science apprennent donc bientôt à ne point se laisser abattre par de telles insinuations, mais à y voir une occasion de s'élever mentalement pour trouver les directions bien nettes de l'Amour et de la sagesse divine.
A Bien des lecteurs, ce titre rappellera une histoire des plus originales, écrite par Lewis Carroll il y a quelque cinquante ans, et portant ce titre: « Au travers du Miroir. » Ils se souviendront du dialogue entre Alice et Blanche-Reine, Alice soutenant qu'on ne peut croire à des choses impossibles; sur quoi la Reine se vante d'avoir cru quelquefois, même avant déjeuner, au moins six choses impossibles.
Comment la Science Chrétienne traite-t-elle la suggestion d'après quoi le bonheur de presque tous les hommes serait à la merci de quelques chefs nationaux agressifs? Elle répond qu'en réalité, le bonheur de l'individu n'est pas subordonné aux actions d'autrui; que la joie véritable, avec tout ce qu'il faut pour la soutenir, est en tout temps accessible à chacun. Et si l'on étudie la Science Chrétienne, il devient possible de prouver ces faits, même dans les conditions les plus défavorables.
Puisque Dieu est tout-puissant et que l'homme est l'idée de Dieu, l'homme est l'expression de la toute-puissance. Jésus a dit: « Tout ce que le Père fait, le Fils aussi le fait pareillement.
Il reste à jamais mémorable le jour où Jésus s'arrêta près du puits de Jacob. Ce puits existe encore, à mi-chemin entre Jérusalem et Nazareth, au bord de la route que domine une montagne.
Ce qui prouve la divine sollicitude, ce n'est pas simplement, comme l'esprit mortel veut nous le faire croire, le bien-être humain, la santé physique, la prospérité. Par une déclaration frappante, Mary Baker Eddy met en lumière une des façons de prouver la sollicitude de Dieu; elle écrit ( Science et Santé avec la Clef des Écritures, p.
Au genre humain, la Science Chrétienne a rendu l'inappréciable don de la prière directement efficace que pratiquait le Christ Jésus; elle en fait ressortir la portée qui comme jadis est infinie. Grâce à cette prière, la guérison, les délivrances de toute espèce se multiplient.