Editoriaux
Pour ceux qui, grâce aux enseignements de la Science Chrétienne, ont vu que le mal est sans pouvoir puisque Dieu est tout-puissant et toujours présent, la voie est bien tracée:quelle que soit la situation humaine où ils se trouvent temporairement, son issue ne fait aucun doute et ne provoque pas de crainte. Dans la fosse aux lions, Daniel prouva que les intentions criminelles ne peuvent détruire le représentant humain de Dieu; et ce résultat justifiait la foi et l'obéissance du prophète.
On commet souvent l'erreur d'attacher trop d'importance aux objets d'art, aux morceaux d'architecture et à d'autres choses exprimant d'une manière tangible certains beaux aspects de la pensée humaine. D'aucuns en viennent ainsi à vénérer ou même à idolâtrer des choses qui sont tout au plus le symbole d'une qualité ou d'une condition invisible, comme l'est par exemple la statue de la Liberté, à l'entrée du port de New-York.
A la page 238 de Miscellaneous Writings, Mary Baker Eddy écrit: « Pourquoi aiderait-on tout le monde? Il suffit, entendons-nous dire, de s'intéresser à quelques personnes. Pourtant le bien déjà accompli, et l'amour qui prévoit de nouvelles tâches, stimulent la philanthropie et sont une récompense toujours présente.
En général, le désespoir concernant la maladie a sa source dans la croyance qu'il s'agit d'une condition matérielle. Une partie du corps semble être en mauvais état et les moyens matériels ne peuvent y remédier; dès lors on estime que le patient ne se remettra pas.
A la page 412 du livre de texte Scientiste Chrétien, Science et Santé avec la Clef des Écritures, Mary Baker Eddy nous donne les instructions suivantes: « Mentalement et silencieusement plaidez la cause scientifiquement pour la Vérité. Vous pouvez varier les arguments pour combattre les symptômes particuliers ou généraux du cas que vous traitez, mais soyez entièrement persuadé vous-même de la vérité de ce que vous pensez ou dites, et vous serez vainqueur.
Les Scientistes Chrétiens savent que dans la mesure où l'on reconnaît et comprend un fait de l'être en lui donnant sa portée véritable, la démonstration a lieu; car une compréhension juste dissipe le faux sens qui semblait obscurcir ce fait. Il y a donc un grand avantage pratique à connaître la nature des idées de Dieu, de l'Entendement divin, qui constituent la vraie création.
Ce tendre commandement du Christ Jésus: « Prenez garde, ne vous troublez pas! » s'adresse à chacun de nous toutes les fois que la crainte ou l'inquiétude cherche à pénétrer dans notre cœur. Si c'est en aveugles que les hommes espèrent ou attendent le bien, cela ne les délivrera pas de l'angoisse; seul celui qui voit, qui discerne spirituellement la raison de la délivrance, sera toujours soutenu: les ténébres, la défaite, les pertes ou les souffrances apparentes ne l'empêcheront pas de rester confiant, serein, le regard clair.
Du point de vue de l'existence mortelle hypothétique, il semble y avoir une chose appelée la conscience humaine qui aurait besoin de régénération, de guérison, de salut. Si tel n'était pas le cas, la mission messianique du Christ Jésus n'aurait pas été nécessaire, et il n'y aurait point eu de base pour la promesse d'un Consolateur que le Père devait envoyer au temps voulu.
A La page 35, le livre de texte Scientiste Chrétien, Science at Santé avec la Clef des Écritures, par Mary Baker Eddy, contient la remarque suivante: « Cette rencontre spirituelle avec notre Seigneur à l'aurore d'un jour nouveau est le repas du matin que commémorent les Scientistes Chrétiens. » La pêche miraculeuse qui précéda la rencontre des disciples avec leur Seigneur ressuscité, près de la mer de Tibériade, a parfois fait négliger un événement qui se produisit tout de suite après et dont la portée est beaucoup plus profonde.
Le chapitre dix-sept de Jean contient la prière du Christ Jésus à la veille de sa crucifixion; or, fait significatif, le Maître y est représenté comme priant tout d'abord pour lui-même. Cette prière contient en abondance de tendres requêtes et de sublimes réalisations concernant les disciples d'alors et ceux des siècles à venir.