A Bien des lecteurs, ce titre rappellera une histoire des plus originales, écrite par Lewis Carroll il y a quelque cinquante ans, et portant ce titre: « Au travers du Miroir. » Ils se souviendront du dialogue entre Alice et Blanche-Reine, Alice soutenant qu'on ne peut croire à des choses impossibles; sur quoi la Reine se vante d'avoir cru quelquefois, même avant déjeuner, au moins six choses impossibles.
Sans s'estimer spécialement ingénieuses, maintes personnes ont surpassé la Reine sous ce rapport, car les mortels sont prodigieusement aptes à croire l'impossible. Leur désarroi, leurs limitations, leur mortalité même, ont leur source dans cette inexplicable absurdité. Y a-t-il par exemple des mortels qui ne croient point au mal? Cependant, pour la pure intelligence, le mal est une conception impossible. Dieu, l'Entendement divin, ne peut certes ni concevoir ni percevoir le mal. D'autre part, l'homme créé à l'image divine est incapable de connaître le mal ou d'être tenté par lui. Le fait est que le mal est inexistant. Ces assertions peuvent paraître bien hardies, mais la vérité a toutes les audaces.
A ce sujet, voici ce que déclare, avec la merveilleuse perspicacité et le remarquable courage dont elle était coutumière, Mary Baker Eddy, qui fit connaître au monde la Science Chrétienne: « Se défaire du péché par la Science, c'est dépouiller le péché de tout entendement ou réalité supposés, et ne jamais admettre qu'il puisse y avoir intelligence ou pouvoir, douleur ou plaisir dans le péché » (Science et Santé avec la Clef des Écritures, p. 339).
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