Editoriaux
Ceux qui étudient la Science Chrétienne sont parfois étonnés lorsqu'ils entendent dire que derrière toute chose matérielle se trouve une idée juste, un fait spirituel. Pourtant Mary Baker Eddy indique clairement cela puisque, à la page 585 de Science et Santé avec la Clef des Écritures, dans sa définition d'Élie, elle écrit: « La Science Chrétienne, par laquelle peut se discerner le fait spirituel de tout ce que voient les sens matériels.
Des personnes peu renseignées sur la Science Chrétienne demandent quelquefois, en toute sincérité, si les guérisons qui se sont produites chez tels patients traités en Science Chrétienne sont vraiment dues à cette Science. Elles disent: Est-on sûr de ne pas s'être mépris sur la nature de la maladie? Est-il vraiment possible de guérir les maux physiques par des moyens spirituels? A ces questions, les témoignages que publient continuellement les périodiques Scientistes Chrétiens donnent une réponse satisfaisante.
« Que l'intégrité et la droiture me protègent, » déclarait le Psalmiste, « car j'ai mis mon espoir en toi! » De la Genèse à l'Apocalypse, la Bible enseigne que la protection contre tous les dangers, soit moraux soit physiques, se trouve dans une profonde et sincère confiance en Dieu. En maints endroits, les Écritures démasquent certaines méthodes employées pour manœuvrer et subjuguer les esprits; mais dans les temps anciens, l'on n'avait pas encore les inventions permettant de transmettre rapidement dans le monde entier les déclarations orales ou écrites.
Un bactériologiste professant dans une fameuse université déclara naguère qu'une certaine épidémie de grippe s'était à tel point généralisée qu'elle méritait plutôt le nom de pandémie. Ainsi, au point de vue de la médecine matérielle, la situation paraissait alarmante.
A L'heure décisive où Jésus acquit la certitude que Judas allait le trahir, il ne se mit pas en souci pour lui-même; c'est au monde qu'il pensa, au monde qu'il était venu sauver et dont il serait bientôt enlevé. La grande tâche à laquelle, pendant les trois brèves années de son ministère, il avait travaillé avec une patience et un dévouement inlassables, c'était la préparation des disciples qui devaient poursuivre son œuvre.
Certainement les médecins et d'autres personnes qui n'ont pas étudié la Science Chrétienne, mais dont les vues sont plus ou moins influencées par les résultats pratiques de cette Science, reconnaissent toujours mieux le grand rôle de la pensée par rapport à la maladie. Ils ont vu que certaines conditions mentales telles que la colère ou la crainte tendent à rendre malade, et que la santé des patients s'améliore dans la mesure où leur penser s'amende.
L'auteur se souvient d'une réunion de témoignages à laquelle il assista, dans une grande église Scientiste Chrétienne du Centre-Ouest. A cette époque, les réunions avaient lieu non pas le mercredi, mais le vendredi soir.
Qu'il s'agisse d'un patient individuel ou d'une condition mondiale, le Scientiste Chrétien comprend que la guérison s'obtient par la réalisation de la vérité, laquelle peut se résumer ainsi: totalité absolue de Dieu, du bien, ayant pour conséquence le néant de tout ce qui Lui est dissemblable. Que cette méthode curative soit satisfaisante, efficace, cela ne fait aucun doute pour ceux qui l'ont vue à l'œuvre et qui en ont compris l'opération.
Par l'éclat de sa beauté, par l'abondance aisée de son perpétuel renouvellement, la nature symbolise la grandeur de la divine création spirituelle. Montagnes et forêts, champs que rougissent les coquelicots, sentiers bordés de primevères, sous-bois tapissés de clochettes bleues — ces merveilles défient les statistiques et font entrevoir des dons infinis.
On cite souvent ces paroles du Christ Jésus: « Soyez donc parfaits, comme votre Père céleste est parfait; » on les prend en général pour un précepte engageant les hommes à s'efforcer d'atteindre la perfection parce que Dieu, le Principe créateur de l'homme, est parfait maintenant même. Cette interprétation est plausible si l'on accepte le point de vue ordinaire, les apparences d'après lesquelles l'homme serait imparfait, mais s'efforcerait de devenir parfait.