Editoriaux
A la page 412 du livre de texte Scientiste Chrétien, Science et Santé avec la Clef des Écritures, Mary Baker Eddy nous donne les instructions suivantes: « Mentalement et silencieusement plaidez la cause scientifiquement pour la Vérité. Vous pouvez varier les arguments pour combattre les symptômes particuliers ou généraux du cas que vous traitez, mais soyez entièrement persuadé vous-même de la vérité de ce que vous pensez ou dites, et vous serez vainqueur.
Les Scientistes Chrétiens savent que dans la mesure où l'on reconnaît et comprend un fait de l'être en lui donnant sa portée véritable, la démonstration a lieu; car une compréhension juste dissipe le faux sens qui semblait obscurcir ce fait. Il y a donc un grand avantage pratique à connaître la nature des idées de Dieu, de l'Entendement divin, qui constituent la vraie création.
Ce tendre commandement du Christ Jésus: « Prenez garde, ne vous troublez pas! » s'adresse à chacun de nous toutes les fois que la crainte ou l'inquiétude cherche à pénétrer dans notre cœur. Si c'est en aveugles que les hommes espèrent ou attendent le bien, cela ne les délivrera pas de l'angoisse; seul celui qui voit, qui discerne spirituellement la raison de la délivrance, sera toujours soutenu: les ténébres, la défaite, les pertes ou les souffrances apparentes ne l'empêcheront pas de rester confiant, serein, le regard clair.
Du point de vue de l'existence mortelle hypothétique, il semble y avoir une chose appelée la conscience humaine qui aurait besoin de régénération, de guérison, de salut. Si tel n'était pas le cas, la mission messianique du Christ Jésus n'aurait pas été nécessaire, et il n'y aurait point eu de base pour la promesse d'un Consolateur que le Père devait envoyer au temps voulu.
A La page 35, le livre de texte Scientiste Chrétien, Science at Santé avec la Clef des Écritures, par Mary Baker Eddy, contient la remarque suivante: « Cette rencontre spirituelle avec notre Seigneur à l'aurore d'un jour nouveau est le repas du matin que commémorent les Scientistes Chrétiens. » La pêche miraculeuse qui précéda la rencontre des disciples avec leur Seigneur ressuscité, près de la mer de Tibériade, a parfois fait négliger un événement qui se produisit tout de suite après et dont la portée est beaucoup plus profonde.
Le chapitre dix-sept de Jean contient la prière du Christ Jésus à la veille de sa crucifixion; or, fait significatif, le Maître y est représenté comme priant tout d'abord pour lui-même. Cette prière contient en abondance de tendres requêtes et de sublimes réalisations concernant les disciples d'alors et ceux des siècles à venir.
Ceux qui étudient la Science Chrétienne sont parfois étonnés lorsqu'ils entendent dire que derrière toute chose matérielle se trouve une idée juste, un fait spirituel. Pourtant Mary Baker Eddy indique clairement cela puisque, à la page 585 de Science et Santé avec la Clef des Écritures, dans sa définition d'Élie, elle écrit: « La Science Chrétienne, par laquelle peut se discerner le fait spirituel de tout ce que voient les sens matériels.
Des personnes peu renseignées sur la Science Chrétienne demandent quelquefois, en toute sincérité, si les guérisons qui se sont produites chez tels patients traités en Science Chrétienne sont vraiment dues à cette Science. Elles disent: Est-on sûr de ne pas s'être mépris sur la nature de la maladie? Est-il vraiment possible de guérir les maux physiques par des moyens spirituels? A ces questions, les témoignages que publient continuellement les périodiques Scientistes Chrétiens donnent une réponse satisfaisante.
« Que l'intégrité et la droiture me protègent, » déclarait le Psalmiste, « car j'ai mis mon espoir en toi! » De la Genèse à l'Apocalypse, la Bible enseigne que la protection contre tous les dangers, soit moraux soit physiques, se trouve dans une profonde et sincère confiance en Dieu. En maints endroits, les Écritures démasquent certaines méthodes employées pour manœuvrer et subjuguer les esprits; mais dans les temps anciens, l'on n'avait pas encore les inventions permettant de transmettre rapidement dans le monde entier les déclarations orales ou écrites.
Un bactériologiste professant dans une fameuse université déclara naguère qu'une certaine épidémie de grippe s'était à tel point généralisée qu'elle méritait plutôt le nom de pandémie. Ainsi, au point de vue de la médecine matérielle, la situation paraissait alarmante.