
Editoriaux
Feindre de ne pas voir les dangers qui se présentent sur le plan humain, ou fuir à leur approche, cela ne nous apporte pas la sécurité. Le culte du détachement ou la lâcheté de l'évasion ne sauraient vaincre les forces du mal qui, par des méthodes soit visibles soit cachées, menacent la paix et le bonheur du genre humain.
Un fait dûment attesté, c'est que les passages où il est question de l'homme dans le livre de texte Scientiste Chrétien, Science et Santé avec la Clef des Écritures, par Mary Baker Eddy, ont inspiré d'innombrables personnes et leur ont fait beaucoup de bien. Ce que les hommes avaient soif d'entendre à leur propre sujet — de quoi ils sont capables, ce qui les attend, ce qu'ils sont en réalité — ces passages (voir entre autres pages 258:10 à 260:20; 475:5 à 477:20; et 336:9 à 338:33) le leur ont dit, scientifiquement; et d'une manière générale, le message et ses résultats ont surpassé l'espérance des chercheurs.
« Alors il y eut combat dans le ciel: Michel et ses anges combattaient contre le dragon, et le dragon combattait contre eux avec ses anges; mais ceux-ci ne furent pas les forts, et leur place même ne se retrouva plus dans le ciel. » Ces versets de l'Apocalypse ont parfois surpris le lecteur attentif, qui s'est demandé comment il pouvait y avoir « un combat dans le ciel, » puisque le ciel doit être — on le reconnaît en général — un lieu ou un état d'harmonie complète.
La guérison par la Science Chrétienne est la manifestation du pouvoir de Dieu, de l'Entendement infini, perçue par le sens humain. Cette perception s'accompagne d'une harmonie qui surpasse tous les concepts ordinaires ou purement humains de l'harmonie, mais c'est un fait en tout point réel.
Les disciples avaient regardé dans le tombeau après que la pierre eut été enlevée; ils avaient vu que le corps de leur Maître n'était plus là, et ils étaient rentrés chez eux. Mais la femme qui était allée les chercher ne s'éloigna point.
Tous les Scientistes Chrétiens connaissent la définition du terme « Église » qu'on trouve à la page 583 de Science et Santé avec la Clef des Écritures, par Mary Baker Eddy. Beaucoup d'entre eux sans doute ont remarqué que cette définition se compose de deux paragraphes, dont voici le premier: « La structure de la Vérité et de l'Amour; tout ce qui repose sur le Principe divin et en procède.
Lorsqu'il dit: « Moi et le Père, nous sommes un » — le Christ Jésus d'une manière concise la norme à laquelle devraient se conformer toutes les décisions que les hommes sont appelés à prendre. A la page 4 de Pulpit and Press, Mrs.
Il est facile de voir pourquoi la littérature chrétienne a souvent employé la comparaison du berger, et pourquoi cette image est d'un grand secours. Le bon berger s'intéresse de tout cœur à ses brebis; en outre, il possède l'intelligence dont elles ont besoin, mais qui semble leur manquer.
On exhorte les chrétiens à prier pour l'établissement de la paix universelle, ce qui est recommandable; mais il est naturel de se demander: Comment les chrétiens prieront-ils d'une manière efficace pour la paix du monde s'ils n'ont pas d'abord démontré la paix dans leur existence quotidienne? Comprendre que Dieu — le divin Amour universel — est la source de la véritable paix intérieure, tel est le premier pas à faire si l'on veut apporter au genre humain les manifestations visibles de la paix et de l'harmonie. Celui qui comprend l'omniprésence de l'Amour universel ne saurait se livrer à la haine, cette occupation morne, cette attitude dépourvue d'affection.
Les admirables déclarations de sécurité que contient le psaume quatre-vingt-onze indiquent-elles un appui sur lequel on puisse vraiment compter à l'heure de la détresse? « Tu ne craindras ni les terreurs de la nuit, ni la flèche qui vole pendant le jour, » dit le Psalmiste. Puis il ajoute: « Tu es mon refuge, ô Éternel! Tu as pris le Très-Haut pour ton asile.