Editoriaux
Si les hommes avaient plus généralement consacré leurs efforts et leurs études à éclairer la race humaine, celle-ci serait sans doute déjà parvenue à un développement moral supérieur. Mais l'esprit humain, qui croit au bien et au mal, a regardé l'influx des lumières tantôt comme un ami, tantôt — et presque aussi souvent — comme un ennemi.
Il est probable qu'à l'époque où fut écrit l'Ancien Testament, les Israélites n'acceptaient pas généralement le fait de l'immortalité individuelle. Le Nouveau Testament lui-même mentionne à ce sujet des disputes entre les pharisiens et les sadducéens.
Concernant la relation qui subsiste entre l'homme et Dieu, Mrs. Eddy déclare, à la page 181 de Miscellaneous Writings: « Ainsi ce n'est pas un don personnel, mais c'est l'ordre de la Science divine.
Un auteur a dit que le chapitre treize de la première Épître aux Corinthiens était de la part de saint Paul un « Hymne à l'Amour, » « une interprétation lyrique du Sermon sur la montagne — les béatitudes mises en musique. » En général, ceux qui connaissent bien la Bible tiennent ce merveilleux texte pour un des plus précieux passages de l'Écriture.
Si l'on considère aujourd'hui le monde des mortels en proie aux luttes, à l'inquiétude, il peut sembler lointain le jour où se réalisera la fraternité des hommes. Dans certains milieux, on appuie plus que jamais sur les caractères distinctifs de la race ou de la nation, et l'on s'en sert pour miner l'idéal de la fraternité humaine.
« Ou irais-je loin de ton Esprit, où fuirais-je loin de ta face?.
Un désir naturel au cœur humain, c'est d'arriver à quelque chose, même si le but est des plus modestes — s'il s'agit par exemple d'avoir un foyer paisible ou d'exécuter convenablement la tâche assignée. Mais les hommes limitent leur progrès lorsqu'ils hésitent à faire le premier pas essentiel, ou lorsqu'en face des obstacles et des délais, ils se montrent incapables de persévérance.
De quoi l'humanité a-t-elle le plus besoin? Lui faut-il avant tout des aliments, des habits, un toit — des objets matériels? Quoique nécessaires au soutien d'un sens matériel d'existence, ces choses ne constituent pas l'élément primordial, essentiel, qui seul apporte aux humains la santé, le bonheur, le bien-être et la paix auxquels tous aspirent. La matière ne satisfera jamais les besoins de l'âme, qui sont les plus profonds.
Pour pouvoir commander à l'erreur soit individuelle soit collective, nationale ou internationale, et lui dire avec autorité: « Tais-toi, sois tranquille! » — il faut avoir établi dans sa propre conscience le calme de la force spirituelle. Alors le disciple reconnaît la seule responsabilité qui lui incombe: veiller à ce que la paix règne dans sa propre pensée parce qu'il a confiance dans la suprématie de l'Entendement.
Il est certain que « l'exposé scientifique de l'être » qui figure à la page 468 de Science et Santé avec la Clef des Écritures , par Mary Baker Eddy, résume les enseignements fondamentaux de la Science Chrétienne. Ses déclarations de la Vérité et ses négations de l'erreur révèlent les faits essentiels de l'être tels que les expose le livre de texte Scientiste Chrétien.