Pour le lecteur ou l'auditeur moyen, le mot « circulation » semble avoir trait le plus souvent à des choses matérielles comme l'argent ou les écrits. Voici l'une des définitions qu'en donne le dictionnaire: « Mouvement circulaire, transport, fait d'aller et de venir. » Le terme circulation a néanmoins un sens plus élevé, plus spirituel, celui d'action ou d'activité. Dans ce sens-là, « circulation » se rapporte moins aux choses qu'aux pensées ou aux idées; mais il n'en faut pas conclure que les idées se meuvent dans l'espace, soit circulairement soit de quelque autre manière. Ce dont il s'agit, c'est simplement l'activité de la pensée.
On reconnaîtra sans peine qu'au sens absolu, la circulation exclut la stagnation et ne saurait être insuffisante. Rien ne peut l'altérer ou lui faire obstacle. Elle ne peut être soit interrompue soit renversée. La déclaration suivante, écrite par Mary Baker Eddy (Science et Santé avec la Clef des Écritures, p. 283), jette une vive lumière sur la question qui nous occupe: « L'Entendement est la source de tout mouvement, et il n'y a pas d'inertie qui en retarde ou arrête l'action perpétuelle et harmonieuse. »
Si un Scientiste Chrétien était appelé à traiter un cas impliquant une circulation du sang défectueuse, il n'emploierait aucun moyen matériel pour accélérer ou rétablir la circulation, car il agirait en métaphysicien. Il orienterait ses pensées vers la vérité concernant la circulation, c'est-à-dire le mouvement, l'action ou l'activité de la pensée. Il comprendrait que l'idée spirituelle de circulation exprime l'omniprésence de l'Entendement; qu'en réalité, il n'existe aucune place où se manifestent la stagnation, l'inaction, la congestion ou l'insuffisance. Et la vérité établirait chez le patient ce que les humains appellent une circulation normale.
Connectez-vous pour accéder à cette page
Pour avoir le plein accès aux contenus du Héraut, activez le compte personnel qui est associé à tout abonnement au Héraut papier ou abonnez-vous à JSH-Online dès aujourd’hui !
