A Notre époque, l'esprit humain s'agite beaucoup pour trouver des méthodes allégeant les épreuves et les problèmes de ceux qui ne sont plus jeunes, du moins quant au nombre des années. Si certains plans d'assurances sociales passaient dans le domaine pratique, on pourrait croire que l'idéal des mortels est d'arriver à un âge qui permette la retraite, l'abandon de tout travail.
Dans « la fièvre et le fracas des tâches mécanisées, » les hommes sont enclins à soupirer après l'heureux jour où cessera leur labeur et où ils jouiront d'un repos bien mérité. Pourtant l'expérience a prouvé maintes fois que l'heure de la retraite n'apporte pas le contentement et la délivrance. Une conscience habituée au travail, au service, à un certain oubli de soi-même, ne s'accoutume pas toujours facilement à l'inactivité, aux loisirs que risque d'absorber la considération du moi mortel, de ses désirs et de ses caprices.
Ainsi la retraite — la cessation du travail accoutumé — même si elle s'accompagne d'une aisance relative, présente un problème qu'on ne connaissait pas autrefois. Quelle en est la solution? Car certes il faut trouver une solution pour que les milliers de personnes qui se retirent en comptant sur une pension, sur une rente viagère ou des dividendes, goûtent au moins dans une certaine mesure la paix mentale, le bonheur, et le sentiment d'être utiles.
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