Je suis très reconnaissante d'avoir trouvé une religion qui depuis vingt-deux ans, m'aide en toute circonstance. J'ai eu des guérisons et des bénédictions innombrables, et j'ai trouvé la paix intérieure que rien ne pourra m'enlever.
Lors de ma première guérison, j'étais encore tout à fait novice en Science. Mon fils, qui joue du violon, m'emmena sur la plage où il était occupé; j'y restai quelques jours avec lui. Bien que ce fût l'hiver, il alla se baigner avec des amis pendant que je crochetais, assise sur un banc. Mais bientôt j'eus si froid aux mains qu'il me fallut renoncer à mon ouvrage. Je mis dans la poche de mon manteau mon fin crochet et mon coton, et j'observai les nageurs. Au bout d'un moment, je sentis une douleur terrible: le crochet s'était enfoncé dans ma hanche. Je voulus le tirer dehors, mais plus j'essayais plus il entrait dans les chairs. Mon fils, qui est contre la Science, s'était en nageant beaucoup éloigné du rivage; dans mon désespoir, je m'écriai: « Dieu, aide-moi, tout de suite! J'ai besoin de Toi! » Ensuite je m'évanouis. Combien de temps je restai là, c'est ce que j'ignore. En reprenant connaisance, je vis que les jeunes gens sortaient de l'eau; le crochet était sur le sable et n'était pas même courbé. Je devais avoir très mauvaise mine, car mon fils cria: « Au nom du ciel, qu'est-ce qui a pu t'arriver? » Je répondis: « Je suis tellement heureuse, tout va bien, ramène-moi seulement à la maison. » Il ne pouvait comprendre ce que je voulais dire, et je n'aurais pu le lui expliquer.
Je tiens à parler d'une autre guérison magnifique. Depuis presque cinquante ans, je portais un soulier ayant une semelle de liège et un très haut talon, car ma jambe droite était de huit centimètres plus courte que la gauche. Après le décès de mon cordonnier, pendant des semaines j'en cherchai un autre qui pût me faire ce genre de chaussure. Un jour, après avoir beaucoup prié, j'allais dans une de nos meilleures cordonneries pour m'enquérir à ce sujet. La vendeuse regarda ma lourde chaussure et me dit: « Vous n'avez pas besoin de porter un soulier pareil. » Je la regardai avec surprise, et tout de suite je compris qu'elle devait être Scientiste Chrétienne. J'essayai une paire de chaussures. La vendeuse me dit de faire quelques pas, mais je tombai. Elle dit: « N'ayez pas peur, avec Dieu tout est possible, » et je le crus. Je sortis de ce magasin avec des souliers tout faits. Je remerciai Dieu et je rentrai chez moi à pied. Depuis lors je n'ai porté que des souliers tout faits, et ma jambe est à peine d'un centimètre plus courte que l'autre. A la page 162 de Science et Santé, notre bien-aimée Leader, Mrs. Eddy, parle des résultats de la pratique en Science Chrétienne, et dit notamment: « La structure a été renouvelée, des membres raccourcis ont été allongés. » Ma propre expérience me permet de confirmer cette déclaration avec joie et gratitude.
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