
Editoriaux
Le Christ Jésus dressa un étendard, une enseigne pour les peuples. Pendant tout son séjour sur la terre en tant que Fils de l'homme, il n'abaissa jamais cette norme parfaite.
Au cours des siècles, les poètes, les sages, les philosophes ont fait ressortir les lacunes et la fragilité de la prétendue vie humaine. Un poète espagnol parle en ces termes de l'existence mortelle: « La vie, qu'est-elle? Une folie.
Lorsque les hommes arrivent à comprendre le rapport les unissant à Dieu, ils savent que tout ce qui est vrai, donc tout ce qui a de la valeur, se conserve éternellement. Cette conservation ne dépend point du hasard et n’est pas à la merci des circonstances.
Les chrétiens en général ont fait grand cas de la prière et de la réformation ou subjugation de soi-même. Cet intérêt s’est encore accru chez ceux qui étudient la Science Chrétienne.
Le psaume cent quarante-sept nous donne cette assurance qui doit avoir inspiré et encouragé bien des scrutateurs de la Bible: « Notre Seigneur est grand, et grande est sa puissance; Son intelligence est infinie. » Ce verset prend une signification plus profonde encore à la lumière de la Science Chrétienne, qui révèle qu’étant la réflexion spirituelle de Dieu, l’homme reflète parfaitement la nature divine.
Plus d’une fois, les paroles de Moïse montrèrent aux enfants d’Israël qu’on peut en toute assurance avoir recours à Dieu, au bien infini, pour la solution des problèmes humains. Nous en trouvons un exemple dans le Deutéronome (4:29), où le législateur hébreu déclare, après avoir mis le peuple en garde contre les faux dieux: « Tu chercheras l’Éternel, ton Dieu, et tu le trouveras, si tu le recherches de tout ton cœur et de toute ton âme.
Quand Marthe, avant la résurrection de Lazare, vint à la rencontre de Jésus, elle l’assura qu’elle avait en lui une foi absolue. Elle savait que si le Maître avait été présent, son frère ne serait pas mort; elle ne doutait pas qu’à l’heure même, Dieu accorderait à Jésus tout ce qu’il demanderait.
Selon Webster, le mot « contrefaçon » peut signifier « copie d’un objet faite dans une intention de fraude; » ou encore « ce qui représente une autre chose ou y ressemble. » Par exemple, un faux billet de banque est fait à l’imitation du vrai billet, pour duper la personne qui le reçoit en paiement.
Au point de vue de la Science Chrétienne, l'expérience est toujours instructive, progressive. Elle éprouve le caractère, elle exerce l'intelligence.
Beaucoup croient que si nos paroles et nos actes sont conformes à la morale humaine, ce que nous pensons importe peu; mais la Science Chrétienne réfute complètement cette supposition. Elle nous montre l'importance plus que relative de la pensée, laquelle est en toute circonstance le facteur déterminant.