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Transformation

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne d’avril 1942


« Soyez transformés par le renouvellement de votre esprit, » écrivait Paul dans sa lettre aux Romains. La Genèse, au chapitre trente-deux, décrit la rénovation morale de Jacob et sa transformation. Il était demeuré seul; « alors un homme lutta avec lui jusqu'au lever de l'aurore. »

Dans sa carrière mouvementée, où la violence, la volonté humaine et les désirs personnels avaient joué un si grand rôle, Jacob avait eu recours à la fuite et s'était quelquefois repenti, mais il n'avait pas été transformé. II avait couru des dangers, connu des vicissitudes dont il ne s'était pas toujours tiré avec honneur; parfois les reproches de sa conscience l'avaient troublé, mais il n'avait point encore appris ce qu'est la régénération spirituelle qui lui aurait épargné de nouvelles épreuves. A Péniel, ce fut non seulement la régénération, mais la nouvelle naissance. Les aspirations passagères vers le bien firent place à la compréhension, à la démonstration. La vision n'était plus intangible, éloignée; elle était pratique et complète. Jacob apprit qu'une certaine chose lui était plus précieuse que les possessions humaines, souvent acquises aux dépens d'autrui; cette chose devint pour lui plus importante que sa sécurité personnelle, apparemment menacée. Il entrevit la nature de Dieu et de l'homme. Trouvant son vrai moi, il put aussi voir celui de son frère. Cette transformation de Jacob qui, selon les termes bibliques, eut du pouvoir « avec Dieu et avec les hommes, » est décrite par Mary Baker Eddy dans le livre de texte Scientiste Chrétien, Science et Santé avec la Clef des Écritures. L'auteur fait bien ressortir que dans ce conflit entre l'erreur et la vérité, Jacob eut la victoire parce qu'il cherchait avant tout non sa propre sécurité mais la compréhension spirituelle.

Chacun de nous doit tôt ou tard prendre une décision analogue. Le conflit peut sembler formidable et la nuit très sombre, mais il faut choisir entre deux choses — ou bien l'attachement au concept de soi-même dont on s'est peut-être souvent repenti mais qu'on n'a pas rejeté de toutes ses forces, ou bien le remplacement de ce concept par la vérité et ses incalculables bénédictions. Il s'agit soit de se soumettre à l'erreur, soit de lui résister jusqu'à la victoire finale. La vieille méthode était celle des compromis et des fréquentes soumissions au mal, motivées par le désir ou la crainte. La nouvelle méthode n'a pas encore été mise à l'épreuve, mais ce qu'on en peut entrevoir apporte le courage et la confiance; pour celui qui lève la tête, l'aurore commence à poindre.

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