Nous traversons une période de trouble et de destruction, où l'on a besoin d'un courage héroïque. Dans bien des cas, il faut plus que du courage: le réconfort est nécessaire. L'un de ceux qu'on aimait a soudain disparu. Il n'est plus visible aux humains. Les cinq sens ne peuvent nous dire où il est, comment il se trouve.
Pourtant tout être humain sent quelquefois une divine influence qui l'élève plus haut que les peines ou les incertitudes de l'existence quotidienne et lui fait entrevoir le monde de la paix, de la certitude absolue — monde toujours présent même si nous ne le voyons pas. Après tout, qu'est-ce qui offre le caractère de certitude le plus incontestable? La Vie! On peut avoir des doutes sur une foule de choses. Mais nul ne met en question le fait qu'il vit.
L'existence de l'homme est la plus haute manifestation de l'universelle Vie que nous appelons Dieu. Personne ne peut dire: « Je n'existe pas. » Nul ne peut se rappeler une époque où il n'existait point, ou se représenter un avenir où il aurait cessé d'être. On entend beaucoup parler de commencement et de fin. Mais — chose réconfortante — il n'y a, au point de vue individuel, aucune preuve qui soutienne l'une ou l'autre de ces phases. En d'autres termes, personne ne se souvient d'avoir commencé son existence, personne ne peut dire qu'il en est sorti. Quelles que soient la pensée ou l'opinion d'autrui à son sujet, l'individu lui-même ne connaît que l'existence continue.
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