Dans la Préface du livre de texte Scientiste Chrétien, Science et Santé avec la Clef des Écritures, Mary Baker Eddy déclare (p. vii): « Pour ceux qui s'appuient sur l'infini et qui en font leur soutien, aujourd'hui est gros de bienfaits. »
J'ai appris par expérience la vraie signification de ces paroles. En 1930, je dus aller dans un sanatorium où l'on soignait les tuberculeux. Le médecin en chef dit que j'étais incurable. A cette époque, je connaissais la Science Chrétienne, mais je ne réussissais pas à en faire l'application, car j'avais trop peur de cette maladie redoutée. Avec beaucoup de patience, une praticienne dévouée m'expliqua la vérité qui guérit; grâce à son aide pleine d'amour, certains symptômes disparurent, entre autres les hémorragies pulmonaires et l'inflammation du larynx. Toutefois, je ne faisais pas le travail nécessaire et je n'étais pas entièrement libérée. Lorsqu'on travaillait pour moi en Science Chrétienne, j'étais tranquille, heureuse; mais je ne savais pas, et je ne cherchais point à savoir ce que veut dire s'appuyer entièrement « sur l'infini. » Chaque fois que j'allais de nouveau mieux, j'étais reconnaissante envers la praticienne qui m'avait aidée avec tant d'amour. Parfois en pensée je m'éloignais de Dieu, mais Lui ne m'abandonnait jamais. Celui qui sait tout, qui voit tout, qui aime toute Sa création, prenait soin de moi. Il était vraiment mon Berger.
Après un long séjour au sanatorium, mes poumons étaient encore dans le même état. J'insistai pour qu'on me laisse partir; mais lorsque je pris congé, le docteur mentionna toute une série de choses qu'il me faudrait éviter, et dit que je devrais bientôt revenir au sanatorium. Comme par miracle, je trouvai du travail chez des Scientistes Chrétiens. Au commencement, la maladie était si pénible que je craignais de ne pouvoir résister. Mais je fus soutenue par le bien que j'avais déjà saisi, et l'on ne se lassa pas de m'expliquer ce qu'est la Science Chrétienne, ce que notre tendre Père-Mère Dieu peut faire pour tous Ses enfants. Souvent aussi l'on me rappela que l'œuvre de Dieu est achevée, qu'elle est entièrement bonne.
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