Je tiens à exprimer ma joie et ma gratitude de ce que l'Amour divin a fait pour moi par la Science Chrétienne. J'ai maintes raisons de bénir et de glorifier Dieu, le divin Principe, la Vie et l'Amour, qui m'a comblé de grâces.
Après des années d'études, je devins pasteur d'une église protestante. Pendant mon ministère, ma foi reçut un grand choc. Une épidémie se déclara dans la ville où je prêchais. Comme pasteur, j'étais appelé à soulager des souffrances qui me déchiraient le cœur. On me demandait de prier afin que Dieu conserve la vie à des parents bien-aimés. Je priais, mais comme la compréhension ne soutenait pas ma foi, celle-ci était ébranlée. J'éprouvais des doutes concernant ma théologie.
Je me tournai vers les Évangiles et je lus: « Dieu a tellement aimé le monde, qu'il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse point, mais qu'il ait la vie éternelle. » Mais dans les circonstances où je me trouvais, cela me sembla dénué de vérité. Je devins agnostique et finalement on me destitua. Pendant trente ans j'essayai de comprendre le sens de la vie. Je soupirais après la paix que j'avais connue quand je possédais la simple foi d'un enfant.
Les choses allèrent en empirant; je devins morose, sarcastique, et je tins en mépris toutes les religions. En 1929, je passai par d'autres difficultés dues à la crise économique. Ensuite je perdis ma femme, à laquelle m'avait uni la plus profonde affection. Je souhaitais de la suivre et d'en finir, comme je le croyais, avec la vie. J'étais dans cet état d'esprit lorsque ma plus jeune fille qui étudiait la Science Chrétienne me demanda de l'accompagner à l'église un mercredi soir, ce que je fis à contrecœur. Comme j'étais rempli de haine et de préjugés, le culte me laissa indifférent. A la sortie, ma fille me présenta à un Scientiste Chrétien expérimenté. Il me fit bon accueil et me témoigna son intérêt par quelques questions bienveillantes. Je commençai à lui dire tout ce que je pensais des systèmes religieux. A ma grande surprise, il m'écouta avec patience, douceur, bonté, même avec amour. Alors il me parla du Dieu que j'avais cherché trente ans auparavant, de ce Dieu qui est le bien, qui ne connaît pas le mal, le péché, la maladie ou la mort; le divin Principe de l'être — Entendement, Ame, Vie, Vérité, Amour. Il me fit voir que mon être réel est la réflexion de Dieu, Son image et Sa ressemblance véritable: non pas un misérable pécheur sans espoir, mais l'enfant béni de Dieu.
Libéré de la prison du désespoir, je fus comme inondé par les rayons de l'Amour divin. Ma fille me prêta un exemplaire de Miscellneous Writings, par Mary Baker Eddy. Je le lus tard dans la nuit, pouvant à peine croire qu'il existât une œuvre aussi remarquable. J'absorbais la vérité comme une éponge absorbe l'eau. Je me procurai le grand ouvrage de Mrs. Eddy, Science et Santé avec la Clef des Écritures. La première phrase m'apporta une lueur céleste (Préf., p. vii): « Pour ceux qui s'appuient sur l'infini et qui en font leur soutien, aujourd'hui est gros de bienfaits. » J'entrevis le message spirituel de l'auteur et je remerciai Dieu pour cette révélation. Au deuxième paragraphe, ces passages me firent réfléchir: « L'heure des penseurs a sonné; » et: « L'ignorance concernant Dieu n'est plus le marchepied de la foi. » La lumière de la Vérité éliminait rapidement de ma conscience les erreurs théologiques.
Tandis que je lisais le chapitre sur la Prière, je m'aperçus que je n'avais plus fumé depuis quelque temps et que j'en avais perdu le désir. Le goût de la boisson et l'habitude de jurer me quittèrent également. Ce merveilleux chapitre m'avait appris à quel sujet et de quelle manière il faut prier.
Je suis heureux d'avoir suivi le cours d'instruction, d'appartenir à L'Église Mère ainsi qu'à une église filiale, et de participer au travail de cette dernière. J'ai été guéri de nombreux maux, notamment d'indigestion aiguë, de grippe, de blessures.
Une guérison fut remarquable. En travaillant à mon auto, je me blessai et je perdis en partie l'usage du bras droit et des jambes. Je souffrais beaucoup et ne pouvais penser clairement. Un praticien fut appelé et bientôt je recouvrai ma lucidité de pensée, mais je n'arrivais pas à me servir de mes membres. Je restai huit jours dans cet état. Alors je me rendis compte que je m'appuyais sur la personnalité plutôt que sur le Principe. Un vendredi soir, je résolus de faire mon travail, de résoudre le problème ainsi qu'on me l'avait enseigné. Le lendemain matin, je commençai le travail en sachant que Dieu est omnipotent, — je comprenais mieux ce que cela signifie, — qu'Il est l'Amour divin, toujours présent; que mon moi véritable, Son enfant bien-aimé, ne pouvait être que parfait, que Dieu ne connaît que la perfection. J'étudiai avec bonheur la Leçon-Sermon indiquée dans le Livret Trimestriel de la Science Chrétienne, et quand je l'eus terminée, j'étendis la main droite pour déplacer les livres — mon bras était guéri. Je me levai et pus marcher sans la moindre souffrance. J'éprouvais une joie sans bornes. Après avoir pris un bain, je m'habillai et je fis ma première sortie.
Des années ont passé depuis que j'entrepris l'étude de cet admirable ouvrage, la « clef » des Écritures, qui me révéla le vrai sens de la Bible. Je suis profondément conscient de la gratitude que je dois à notre bien-aimée Leader pour l'amour et l'abnégation dont elle fit preuve envers toute l'humanité.
Mon grand désir maintenant est d'avoir plus d'amour, d'obtenir une meilleure compréhension du Principe divin et de démontrer toujours mieux cette compréhension; je désire m'identifier davantage avec le Christ et mériter le beau nom de « Scientiste Chrétien. »
Détroit (Michigan), États-Unis.
