En 1905, quand j'entrepris l'étude de la Science Chrétienne, j'étais devenu complètement esclave du tabac, de la boisson, du jeu. Bien que j'eusse recouru à la force de volonté pour cesser de fumer, j'avais misérablement échoué.
Ma première guérison fut celle d'une infection à l'oreille, mal assez sérieux pour retarder ou même suspendre mon entraînement comme aviateur. Après plusieurs jours pénibles dus à la croyance qu'un changement de pression atmosphérique à la montée ou à la descente de l'avion affectait mon oreille, ma femme insista pour que je me fasse soigner soit en médecine soit par la Science Chrétienne. Le docteur m'avait affirmé que j'avais des fongus dans l'oreille et qu'il faudrait bien trois semaines pour me guérir. Je choisis donc la Science Chrétienne et j'allai chez une praticienne afin de me rendre compte par moi-même de ce qu'elle ferait. Après quelques affirmations rassurantes concernant la présence et la toute-puissance de Dieu, du bien, la praticienne se tut et ferma les yeux, tandis que j'attendais, assez décontenancé. Au bout d'un moment, à ma grande joie, l'oreille parut s'ouvrir et un écoulement se produisit. Toute ma crainte s'évanouit et en quelques jours je fus complètement remis.
Peu de temps après cette belle démonstration, je constatai que j'avais perdu le désir de fumer. Cette habitude disparut sans traitement spécial, grâce à l'humble désir de mieux comprendre cette religion vraiment pratique.
L'étude de la Science Chrétienne m'a donné la paix et m'a délivré de la crainte que m'inspirait quelquefois le vol en avion. J'ai appris que lorsque nous faisons notre possible pour marcher avec Dieu, cette paix nous accompagne en toute circonstance.
Jamais je ne doutai qu'un jour je perdrais le goût de la boisson, mais au bout de deux ans, je me rendis compte de ceci: j'attendais que Dieu m'enlève le verre des mains. En analysant ma pensée, je vis combien ce raisonnement était faux. La Bible m'apprenait que Dieu « a les yeux trop purs pour voir le mal; » Dieu ne pouvait donc connaître les fautes des mortels. Je cessai de prendre des spiritueux et dès lors je n'eus plus jamais le désir de boire.
Immense est ma gratitude d'avoir perdu le goût néfaste et presque irrésistible que j'éprouvais pour les jeux de hasard.
L'existence prit pour moi une nouvelle valeur lorsque, grâce aux ouvrages de notre bien-aimée Leader, Mary Baker Eddy, j'entrevis dans les ténèbres une lueur de Vérité. J'estime que la connaissance de la Bible, acquise par une lecture quotidienne à la lumière des ouvrages en question, m'apporte les joies les plus belles et les plus satisfaisantes. Je suis reconnaissant d'être membre de L'Église Mère et d'une église filiale et de participer aux travaux de cette dernière. — U.S. Navy, Norfolk (Virginie), États-Unis.
