En général, on n'associe pas l'herbage avec les dragons. Mais Ésaïe l'a fait, et d'une manière éminemment utile. Voici, d'après la version anglaise, cette remarquable prophétie (Ésaïe 35:7): « Le repaire des dragons, là où chacun d'eux était couché, deviendra un parc d'herbages, de roseaux et de joncs. » Quel contraste! Le dragon — symbole du mal sous ses formes les plus agressives — et l'herbage qui n'offre aucun danger! Se rendant compte que le mal s'enfle, qu'il menace de dévorer, de paralyser, de détruire, Ésaïe voulut donner à ceux qui aiment Dieu l'assurance que ces prétentions agressives ne doivent pas inspirer la crainte, car les forces et les ressources de la Vérité sont proches: elles annulent et font disparaître ces mensonges.
Les herbages peuvent paraître une chose insignifiante; mais avec les graminées, ils représentent la principale nourriture des hommes et des animaux. Quant aux roseaux et aux joncs, c'étaient chez les peuples anciens des matières dont on se servait pour fabriquer maints objets d'un usage courant.
Nous avons donc cette promesse: au lieu même où était couché chacun des dragons, nous trouverons ce qui croît, ce qui soutient et nourrit — les idées de courage, de foi, de confiance, d'humilité, d'esprit chrétien, que le divin Entendement a préparées pour que tout homme démontre la liberté, la délivrance.
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