En étudiant le chapitre qui commence à la page 86 de Rétrospection et Introspection, par Mary Baker Eddy, moniteurs et monitrices peuvent gagner en inspiration, en humilité, en réceptivité — qualités qu'ils doivent s'assimiler mentalement pour les exprimer dans leurs paroles et leurs actes, s'ils veulent que les élèves soient reconnaissants, attentifs et montrent du zèle.
« Il n'y a qu'un moyen de faire le bien, c'est de le faire! Il n'y a qu'un moyen d'être bon, c'est de l'être! » Voilà ce que nous lisons à la page déjà mentionnée. Mettons ce conseil en pratique; exprimons en tout temps l'innocence, la pureté, la bonne foi; alors dans notre groupe nous pourrons exposer sincèrement, avec conviction, les vérités que révèlent la Bible et les ouvrages de Mrs. Eddy. Si nous maintenons ces qualités spirituelles et que nous les manifestions, nos élèves y seront sensibles; car en réalité nous sommes tous enfants de Dieu, de l'Entendement.
Étudier régulièrement les Leçons Bibliques indiquées dans le Livret Trimestriel de la Science Chrétienne; méditer les Statuts que contient le Manuel de L'Église Mère, par Mrs. Eddy; se réserver chaque jour un moment pour la prière et le travail qui préparent l'enseignement du dimanche — tout cela permettra d'avoir une attitude sereine qui se reflétera dans l'ordre et le calme. Ainsi l'intérêt se maintiendra, et de précieuses leçons seront apprises grâce à l'exemple et aux instructions donnés.
Ésaïe déclare: « Tous tes enfants seront instruits par l'Éternel et le bonheur de tes fils sera parfait. » Cette assurance positive met en lumière le fait spirituel qui contredit la croyance que les enfants sont parfois victimes de leur entourage ou de l'hérédité. Dans Science et Santé avec la Clef des Écritures (p. 582), Mrs. Eddy donne le sens spirituel du terme « enfants »: « Les pensées spirituelles et les représentants de la Vie, de la Vérité et de l'Amour; » cette définition nous aide à voir que les conditions humaines telles que le milieu, l'ambiance familiale, n'ont rien à voir avec la capacité de comprendre.
Nous savons tous qu'en étant de vrais disciples du Christ Jésus, nous rompons le pain de la Vérité. L'explication du « Thummim » (ibid., p. 595) aidera ceux qui la méditent: « Perfection; l'exigence éternelle de la Science divine. L'Urim et le Thummim qui devaient se porter sur le cœur d'Aaron lorsqu'il se présentait devant Jéhovah, étaient la sainteté et la purification de la pensée et des actes, qui seules peuvent nous préparer pour l'office de l'enseignement spirituel. » Chacun de nous devrait humblement chercher « la sainteté et la purification de la pensée, » pour l'avancement de notre école du dimanche et de notre Cause.
