Je désire exprimer la gratitude que m'inspire la Science Chrétienne, à laquelle je dois de nombreux bienfaits. Mon cœur déborde de reconnaissance envers Mrs. Eddy, qui discerna la lumière conduisant à une meilleure compréhension de Dieu, ainsi que le rapport de filialité unissant l'homme au Père; elle eut assez d'amour et de courage pour fonder notre Église sur le roc du Christ, sur la Vérité.
Grâce à l'étude et à la mise en pratique de cette Science, j'ai pu sortir de ce qui semblait être « la vallée de l'ombre de la mort. »
Un soir, il y a plus de cinq ans, alors que je conduisais à grande vitesse mon auto, des chevaux traversèrent brusquement la route au moment où je croisais un camion. Ma voiture heurta l'un des chevaux et s'écrasa contre la remorque du camion. L'auto fut fracassée; comme j'étais dans un état critique, on me transporta à l'hôpital. Les médecins qui m'examinèrent dirent que mon bras gauche devrait être amputé, car le coude était réduit en miettes, et que je resterais infirme de la jambe droite parce qu'un tendon était sectionné.
Quand je repris connaissance, je demandai à l'infirmière de téléphoner à un praticien. Elle le fit et je dormis jusqu'au matin. Alors les médecins me firent connaître leur avis. Je les remerciai de leurs bons soins, mais je refusai de consentir à une opération. Cet après-midi-là, on me permit de rentrer à Los Angeles. Mes collègues insistèrent pour que je sois examiné dans un autre hôpital par le plus éminent spécialiste de notre ville. Après avoir jeté un coup d'œil sur les radiographies, il secoua la tête et dit: « Le coude est broyé; il faudra amputer. » Mais de nouveau, je m'y refusai.
Le lendemain de très bonne heure, le praticien vint me voir. Il m'expliqua le passage de Science et Santé (pp. 380, 381) où Mrs. Eddy déclare: « Toutes les lois de la matière ou du corps, gouvernant censément l'homme, sont rendues nulles et non avenues par la loi de Vie, Dieu. » Plus de cent fois par jour je répétai cette déclaration qui, lorsqu'on la comprend, annule et détruit toutes les fausses lois.
Six jours plus tard, je pus rentrer chez moi, le bras dans un bandage plâtré. Le médecin n'essaya pas de réduire la fracture car, me dit-il en toute sincérité, c'était matériellement impossible; même si le membre guérissait, j'aurais toujours le bras raide. Au bout de quelques jours, le fait que l'homme est droit, parfait, libre, fut clairement discerné; je pus de nouveau étendre la jambe et marcher d'une façon normale, naturelle. Pendant une semaine encore, je m'attachai à la Vérité et je rejetai toutes les suggestions agressives; alors quelque chose s'ajusta dans mon coude et je pus un peu remuer le bras. En rentrant du bureau, je dis à ma femme que le bras était guéri. Avec joie, nous téléphonâmes au praticien. Il se réjouit avec nous quand nous exprimâmes le désir d'enlever le bandage. « N'hésitez pas, » dit-il, « car vous êtes bien près de Dieu. » Pendant quelques jours je portai le bras en écharpe, puis cela ne fut plus nécessaire: j'étais libre.
Durant toute cette période, je n'éprouvai aucune souffrance; à plusieurs reprises, je refusai des piqûres antitoxiques à l'hopital et l'on me fit signer une pièce par laquelle je me déclarais responsable des conséquences. Au bout de six semaines, le médecin me pria d'aller le voir afin qu'il puisse changer le bandage si c'était nécessaire. Il fut très surpris en voyant que je marchais normalement et que mon bras n'était plus bandé. Il demanda à le voir; c'est avec plaisir que je retroussai ma manche et remuai le membre dans tous les sens. Alors il dit: « Je ne m'explique pas la chose, mais j'en suis aussi reconnaissant que vous-même. »
Depuis lors, je suis devenu membre d'une église filiale; étant huissier, je suis heureux de pouvoir toujours me tenir droit. J'apprécie infiniment l'aide dévouée que le praticien m'accorda pendant mon épreuve.
Los Angeles (Californie), États-Unis.
