La reconnaissance m'oblige à mentionner certaines des nombreuses bénédictions que je dois à Dieu, ce qui, je l'espère, amènera d'autres personnes à se tourner vers la Science Chrétienne. Comme « Dieu ne fait pas acception de personnes, » ce qu'Il a fait pour moi, Il le fera aussi pour tous ceux qui cherchent à Le mieux connaître en étudiant la Bible et les ouvrages de Mary Baker Eddy, Découvreuse et Fondatrice de la Science Chrétienne. Aucune parole ne saurait pleinement exprimer la gratitude que m'inspire Sa bonté envers moi.
C'est pendant la dernière guerre, alors que j'étais avec l'armée américaine en France et en Belgique, que je reçus la preuve la plus frappante de l'amour immense, de la protection complète, dont Dieu entoure Ses enfants. Pendant ma préparation militaire aux États-Unis, j'eus l'assurance que je reviendrais de la guerre en bonne santé, comme à mon départ. Quand enfin je me trouvai dans les tranchées du front, sous le feu de l'ennemi, exposé aux plus graves périls, non seulement je gardai ma foi en Dieu, mais je plaçai ma vie entre Ses mains; alors la crainte disparut presque entièrement. Je compris dans une certaine mesure la vérité qu'expriment ces paroles de David (Psaume 23): « Même quand je marcherais dans la vallée de l'ombre de la mort, je ne craindrais aucun mal! Car tu es avec moi: c'est ton bâton et ta houlette qui me consolent. » La compréhension de Dieu que la Science Chrétienne apporte me permit de sortir de la guerre indemne, bien que j'eusse participé à plusieurs batailles, au cours de cette horrible carnage. Parfois les balles, les shrapnels, les obus sifflaient tout autour de moi, mais je ne fus jamais touché car je savais que Dieu me protégeait.
La compréhension de la Science Chrétienne m'empêcha aussi de céder aux nombreuses tentations qui pendant une guerre assaillent les soldats; pour les directions et le soutien spirituels que je reçus, je rendrai toujours grâce à Dieu. Les effets de cette foi se manifestèrent de nouveau quand nous revînmes de France. Deux heures après avoir quitté la rade de Brest, le bateau qui nous transportait fut assailli par une terrible tempête qui se déchaîna pendant quatre jours et quatre nuits. Il semblait que notre navire n'y résisterait pas, mais quelques-uns d'entre nous s'appuyèrent sur la puissance de Dieu et nous atteignîmes finalement des eaux calmes.
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