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Confiance en Dieu dans le Désert

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne d’avril 1943


Au cours de notre pèlerinage, nous arrivons parfois dans des régions inconnues qui semblent ne nous offrir aucun sujet d'espérance ou de réconfort. C'est en quelque sorte le séjour au désert: il doit certainement nous amener à une situation plus harmonieuse, offrant des perspectives plus vastes que celle que nous avons laissée derrière nous.

Noé eut peut-être cette impression lorsqu'il se trouva presque seul sur l'étendue des eaux et que la pluie tomba « quarante jours et quarante nuits, » sans que rien de visible fasse pressentir le renouvellement qui devait suivre. Des siècles plus tard, les Israélites, traversant le désert, eurent à supporter des fatigues et des privations que ne compensait encore aucune vue de la terre promise. Jésus le Christ séjourna lui aussi dans le désert, où il vainquit complètement les tentations du mal; ce fut le prélude d'un ministère marqué par des enseignements et des guérisons plus que remarquables.

Mary Baker Eddy, Découvreuse et Fondatrice de la Science Chrétienne, nous donne à la page 597 du livre de texte Scientiste Chrétien, Science et Santé avec la Clef des Écritures, cette définition du « désert »: « Solitude; doute; ténèbres. Spontanéité de pensée et d'idée; le vestibule où le sens matériel des choses disparaît, et où le sens spirituel déroule les grands faits de l'existence. »

Au début de sa carrière, Mrs. Eddy connut l'isolement, le doute, les ténèbres. Privée d'amis, valétudinaire pendant des années, elle ne cessa d'entretenir fidèlement la flamme de sa confiance en Dieu; pour finir, elle parvint à la pleine lumière de sa découverte, à la certitude que Dieu est bon, que Sa création Lui est chère et reçoit constamment de Lui les bénédictions, la santé, l'harmonie. Elle apprit que l'être véritable ne comporte aucun mal, car le mal est sans réalité; que la Vérité éternelle est toujours présente pour guérir et régénérer les humains.

Notons que dans les exemples cités plus haut, il y avait eu tout d'abord un pas en avant, un indice de progrès spirituel. Obéissant à la voix divine, Noé avait construit une arche; il avait remis entre les mains de Dieu son propre sort et celui de sa famille. La Bible nous dit que les enfants d'Israël cherchaient à sortir d'Égypte pour pouvoir servir leur Dieu. Les tentations de Jésus suivirent immédiatement son baptême, lequel inaugurait son ministère rédempteur. Aussi les pèlerins plus modestes, conscients de leur désir inné du bien, ne doivent-ils pas être éperdus s'ils se trouvent temporairement au désert; qu'ils prennent plutôt courage en méditant ces consolantes paroles de Mrs. Eddy (Science et Santé, p. 566): « De même que les enfants d'Israël furent guidés triomphalement à travers la mer Rouge, sombre flux et reflux de la crainte humaine, — de même qu'ils furent conduits à travers le désert, traversant péniblement cette grande solitude des espérances humaines, dans l'attente de la joie promise, — ainsi l'idée spirituelle guidera tous les désirs légitimes dans leur passage du sens à l'Ame, du sens matériel de l'existence au sens spirituel, jusqu'à la gloire préparée pour ceux qui aiment Dieu. »

Aujourd'hui le monde paraît subir l'épreuve du désert. La compréhension progressive de Dieu et de Ses lois bienfaisantes met au défi les prétentions du mal et s'avance vers des idéaux plus élevés. A ceux qui luttent dans le désert, quel réconfort apportent ces tendres paroles reproduites dans la Christian Science Sentinel du 12 septembre 1936, et qui font partie d'une lettre que Mrs. Eddy adressait à un élève: « Dieu, le divin Amour, qui est votre Vie, la gouvernera... Prenez courage, mettez toute votre confiance dans cet Amour; si vous avez la foi d'un enfant, le bien vous affranchira du sentiment que le mal existe et des maux qu'entraîne le sens matériel; vos voies seront affermies dans la droiture et la Vérité. »

Cet affermissement « dans la droiture et la Vérité » se produira sans aucun doute. Le séjour au désert n'est pas interminable: les ondées arrosent la terre, puis le soleil perce les nuages, et l'on voit s'accomplir ces paroles d'Ésaïe: « La plaine aride est dans l'allégresse et fleurit comme le lis. Elle se couvre de fleurs et tressaille d'allégresse; elle poussera des cris de joie et des chants de triomphe! La gloire du Liban, la magnificence du Carmel et de Saron lui est donnée. Ils verront la gloire de l'Éternel, la magnificence de notre Dieu. »

Quand on reconnaît la totalité de Dieu, on s'aperçoit qu'ils n'ont jamais été perdus les bons efforts, les labeurs fidèles entrepris alors que selon le faux sens nous étions au désert. Dans un beau poème intitulé « Satisfait, » notre Leader écrit (Poems, p. 79):

« Pour les captifs, voici l'éveil:
O gloire à Dieu!
Qui n'obéit qu'à l'Éternel
Est bien heureux. »

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