Au vu des bulletins d’information actuels et du maintien de certaines restrictions liées à la pandémie, il paraît difficile de trouver des motifs de réjouissance. Mais lorsque, récemment, j’ai dû surmonter un état dépressif, je me suis souvenue d’une guérison que j’ai eue il y a plusieurs années, qui m’avait libérée physiquement et m’avait apporté une joie infinie.
J’avais déménagé à la suite d’un divorce. Un soir, alors que je finissais d’enlever une moquette usagée, je me suis déchiré le doigt ; c’était très douloureux. Le doigt a enflé et je pouvais à peine le bouger. La Leçon biblique indiquée dans le Livret trimestriel de la Science Chrétienne, cette semaine-là, avait pour sujet : « L’homme ». Cette pensée m’est venue : « Tu as lu que l’homme a été créé à l’image et à la ressemblance de Dieu durant toute la semaine ; à présent, tu dois mettre en pratique ce que tu as lu. » J’ai alors affirmé que, puisque rien ne pouvait blesser Dieu, rien ne pouvait blesser Son reflet, en l’occurrence moi, aussi n’avais-je pas à me comporter comme si j’avais été blessée ! Je me suis fabriqué une attelle de fortune pour maintenir le doigt en place, puis j’ai rangé et je suis allée me coucher.
Une guérison que j’ai eue m’a libérée physiquement et m’a apporté une joie infinie.
Le lendemain matin, quand j’ai retiré l’attelle, j’ai constaté à mon grand désarroi que les symptômes n’avaient pas diminué, et que mon doigt était à présent décoloré. Un peu plus tard, mon ex-mari est venu faire un travail à la maison. Alors que je m’apprêtais à apporter la moquette à la déchetterie, il m’a fait remarquer que pour m’y rendre, je passais devant l’hôpital, et que je devrais en profiter pour me faire radiographier le doigt.
En conduisant, j’ai prié : « Père, qu’est-ce que j’ai besoin de savoir ? » Ces mots inspirés d’un cantique familier de l’Hymnaire de la Science Chrétienne me sont venus à l’esprit : « Partageant Ton allégresse » (Elizabeth C. Adams, no 58, trad. ©CSBD). J’ai aussitôt rejeté ce message, estimant que cela n’avait rien à voir avec le problème. J’ai continué de prier, et les mêmes mots revenaient. Je ne comprenais pas quel était le rapport, mais je me suis dit que, puisque ce message se répétait, je ferais aussi bien d’y réfléchir, d’autant plus que rien d’autre ne me venait à l’esprit.
Obéissant enfin à cette exhortation divine, je me suis rendu compte que j’avais été très peu joyeuse ces derniers temps. Mon divorce m’avait rendue triste, mon déménagement forcé m’avait perturbée, ma situation financière me préoccupait, et j’étais déprimée. Alors cette pensée est venue m’éclairer : « Partageant [Son] allégresse, Dieu te montre que tu prends part à Sa joie. Il y a autant de joie divine que tu peux le souhaiter, et tu y participes. Exprime librement cette joie, cela ne coûte rien ! Tu peux à la fois y prendre part et la partager librement. C’est une joie spirituelle illimitée, infinie, inépuisable. Il y en a autant que tu peux désirer ou exprimer, et tout est là, maintenant même ! »
Je me suis alors mise à chanter. J’ai chanté le cantique en entier, puis un autre, et encore un autre. Lorsque je suis arrivée à la déchetterie, la décoloration et le gonflement disparaissaient à vue d’œil. Et quand je suis revenue à la maison, une petite heure plus tard, mon doigt avait repris un aspect tout à fait normal, et je pouvais le bouger librement sans la moindre gêne. Me voyant agiter le doigt, mon ex-mari m’a demandé : « Qu’est-ce qu’ils t’ont fait ? » J’ai répondu que je n’étais pas allée à l’hôpital. Il a eu l’air étonné et m’a demandé : « Alors, qu’est-ce qui s’est passé ? » Il s’est passé que j’ai appris que la joie est pouvoir, et qu’on ne doit jamais sous-estimer les messages célestes de Dieu lorsqu’on les entend.