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De bonnes nouvelles

« Gardez la porte de la pensée »

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne de février 2022


Cet énoncé de Mary Baker Eddy, qui se trouve dans le livre d’étude de la Science Chrétienne, a toujours été important pour moi : « Gardez la porte de la pensée. N’admettez que les conclusions dont vous voudriez voir les effets se réaliser sur le corps, et vous vous gouvernerez harmonieusement. » (Science et Santé avec la Clef des Ecritures, p. 392)

Lorsque je pense à ce que signifie garder une porte, cela me rappelle le jour où nous sommes arrivés dans un magnifique hôtel. Un portier se tenait à l’entrée, vêtu d’un élégant manteau rouge avec un pantalon noir. Il nous a immédiatement accueillis et il a appelé quelqu’un pour qu’il s’occupe de nos bagages. Puis, avec un sourire bienveillant, il a ouvert en grand les portes de l’hôtel et nous a invités à entrer.

J’ai découvert plus tard que le travail du portier ne s’arrête pas là. Si quelqu’un se présente à la porte de l’hôtel alors qu’il ne devrait pas s’y trouver, le portier a l’autorité et l’obligation de l’empêcher d’entrer. Il est de la responsabilité du portier d’accueillir ceux qui logent à l’hôtel et d’éconduire ceux qui n’y logent pas. Ainsi, un portier doit toujours être vigilant vis-à-vis de ceux qui s’approchent.

L’idée de garder la porte de la pensée a pris un sens tout nouveau pour moi à la suite de cette expérience. Cela signifie que, où que je me trouve, je peux être vigilante à chaque moment de la journée, surveillant les pensées qui frappent à la porte pour entrer. J’ai réalisé que je devais prendre des décisions importantes quant aux pensées que je laisse entrer et à celles que je rejette !

J’ai décidé de ne laisser entrer que des pensées telles que la joie, la santé, l’innocence, la paix et la gentillesse. En d’autres termes, je ne devais laisser entrer que les pensées de Dieu, les bonnes pensées qui parlent de l’amour et de la sollicitude de Dieu. En ne laissant entrer que ces pensées, nous nous gouvernons harmonieusement. Et en laissant entrer seulement le bien dans notre conscience, nous sommes à même de nous lever et, avec l’autorité que Dieu nous donne, de nier les pensées de crainte, de méchanceté, de maladie ou de tristesse.

Un jour, alors que des prédictions effrayantes frappaient bruyamment à la porte de ma pensée, j’ai su qu’il était temps d’être un portier efficace.

J’attendais Nick, un membre de notre famille, dans notre ferme. Mais quand il est arrivé, il était bouleversé car il avait découvert que son chien bien-aimé, Gilo, n’était plus avec lui. Il s’est rendu compte que Gilo avait dû sauter de l’arrière de son camion pendant les 50 km qu’il avait parcourus pour venir, dans une zone de brousse aride et dépeuplée.

En raison de l’heure tardive, nous avons conclu à contrecœur qu’il était plus sage de ne pas chercher Gilo avant le lendemain matin. Pourtant, Nick craignait de ne plus jamais le revoir à cause de tous les dangers auxquels Gilo risquait d’être confronté durant la nuit, notamment les animaux sauvages. Ce qui était encore plus déconcertant, c’était que les fermiers de cette région sont connus pour tirer à vue sur les chiens errants, afin de protéger leur bétail contre les attaques. Enfin, pour couronner le tout, non seulement Gilo est un chien alsacien à l’air ébouriffé, mais il ne laisserait personne d’autre que Nick s’approcher de lui. Il est ce que les gens appellent un chien solitaire.

Accablée par ce que j’entendais sur le sort réservé à ce cher Gilo, je suis allée dans ma chambre et je me suis tournée vers Dieu en prière, pour écouter ce que Dieu me disait. La pensée est venue haut et fort : « Gardez la porte de la pensée. » J’ai lu le passage complet dans Science et Santé. Obéissant à ce message, j’ai gardé la porte de ma pensée et j’ai dit à ces pensées craintives : Stop ! J’ai refusé de permettre à ces pensées anxieuses, déprimantes et pleines de désespoir de pénétrer ma conscience. 

Fermer la porte de ma pensée à la crainte m’a permis de l’ouvrir aux vérités concernant Dieu et Sa création. Grâce à la Science Chrétienne, j’ai appris qu’il y a un seul Entendement universel et infini, Dieu, qui est Amour. Ce Dieu d’amour embrasse chaque idée, ou expression, de la création divine et en prend le plus grand soin. La création de Dieu inclut toutes les idées, de la plus petite à la plus grande, de l’infinitésimal à l’infinité, et Dieu les chérit et prend soin d’elles. Je savais qu’il est impossible pour une idée de s’extraire de l’amour de Dieu, ou d’en déchoir. 

J’ai réalisé que Gilo avait une relation unique avec son créateur aimant, l’Entendement divin infini. J’ai pensé que Gilo reflétait l’intelligence que l’Entendement lui transmet et qu’il avait donc la capacité divine de faire les bons choix. Cette vérité s’appliquait également aux agriculteurs et à tous les animaux de la brousse. Je suis allée me coucher, confiant Gilo aux soins de Dieu, sachant que tout allait bien se passer pour lui puisqu’il était une idée divine.

Le lendemain, Nick et moi sommes allés au seul et unique magasin de la région pour signaler la perte du chien. Pendant que nous décrivions le chien au commerçant, un agriculteur est entré et a demandé : « Est-ce que quelqu’un a déclaré la perte d’un chien alsacien ? » Vous pouvez imaginer la joie que nous avons ressentie pendant nous marchions rapidement avec le fermier jusqu’à son camion. Quel accueil Nick a reçu lorsque le fermier a ouvert la porte et a laissé sortir Gilo ! 

Chaque prédiction effrayante de la veille s’est révélée fausse, et chaque bonne pensée que nous avions acceptée dans notre conscience s’est révélée juste.

Garder la porte de notre pensée peut aider chacun de nous lorsque les actualités nous bombardent de pensées selon lesquelles certaines choses peuvent nous nuire, nuire à notre famille, ou à l’humanité. Nous n’avons pas à laisser entrer ces pensées, car nous savons ce qui est vrai à propos de Dieu et de Son univers, et nous pouvons trouver la sécurité en sachant qu’en Dieu « nous avons la vie, le mouvement, et l’être » (Actes 17:28). Cela signifie que le bien est présent où que nous soyons, car, où que nous soyons, Dieu est là.

Yvonne Prinsloo

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