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De bonnes nouvelles

Trouver un foyer avec l’aide de Dieu

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne de janvier 2021

Paru d'abord sur notre site le 17 août 2020.


Il y a bien des années, alors que j’étais en quête d’un nouveau foyer dans une capitale européenne, j’ai trouvé la maison idéale en l’espace d’une semaine. L’ami avec qui j’allais partager cette habitation était aussi enthousiaste que moi.

J’ai senti la main de Dieu dans ce bon déroulement, car l’un de mes textes bibliques préférés, le Psaume 23, est toujours dans mon cœur. Le dernier verset contient cette promesse : « Oui, le bonheur et la grâce m’accompagneront tous les jours de ma vie, et j’habiterai dans la maison de l’Eternel pour toujours. » (verset 6) Que je sois en voyage, que je profite du cadre d’une belle maison ou que j’emménage dans un nouvel endroit, ce verset m’aide et me réconforte bien souvent.

Au début des négociations pour l’achat de la maison, l’idée m’est venue de demander à l’agent immobilier d’organiser un rendez-vous avec les personnes qui étaient alors propriétaires du bien. Je savais que cela n’était pas habituel, mais je me suis sentie divinement guidée dans cette demande. Il a d’abord été surpris, puis, comme j’insistais, il a finalement accepté.

Les négociations qui ont suivi, menées uniquement par l’agent immobilier, ne se sont pas bien passées. Nous nous sommes bientôt rendu compte qu’il essayait d’arracher notre accord sur un prix en nous fournissant de fausses informations. Nous lui avons alors dit que nous refusions de poursuivre les négociations sur des bases malhonnêtes. Furieux, il a rompu tout contact avec nous et s’est mis en quête de nouveaux acheteurs potentiels.

J’étais triste, car je pensais toujours que cette maison serait parfaite pour nous. Mais je n’avais aucune idée de la façon de sortir de cette impasse. La situation est restée bloquée pendant plusieurs mois ; cependant, des amis qui vivaient dans le quartier me disaient régulièrement que la propriété était toujours en vente.

Durant cette période, j’ai prié avec ferveur dans l’espoir de trouver le moyen de reprendre les négociations. Un soir, il m’est apparu clairement qu’il me fallait changer ma façon de considérer la situation. Je devais cesser de m’attacher à une maison en particulier, même si elle me semblait idéale. A la place, je me suis mise à réfléchir plus à fond à la signification spirituelle du foyer.

Ce passage de Science et Santé avec la Clef des Ecritures de Mary Baker Eddy m’a particulièrement inspirée : « Pèlerin sur la terre, ta demeure est le ciel ; étranger, tu es l’hôte de Dieu. » (p. 254) L’idée que j’étais « l’hôte de Dieu » m’a rendue plus humble et a orienté mes pensées vers une toute nouvelle direction. Sachant que l’Amour divin répond à tout besoin, comment pouvais-je douter que Dieu me donne un foyer parfait à tout moment ? Qui étais-je pour dire à Dieu quelle serait la maison idéale ?

Je comprenais à présent l’importance de me détacher complètement de cette maison particulière, afin d’être réceptive à ce que l’Amour divin avait préparé pour nous. Sur ces bonnes pensées, je me suis endormie, totalement libérée de l’inquiétude et de la tristesse.

Le lendemain matin, à mon réveil, la pensée m’est venue avec insistance que je devrais appeler directement les vendeurs – et c’est à ce moment-là que j’ai compris pourquoi j’avais été poussée à demander à les rencontrer quelques mois auparavant ! Je les ai appelés aussitôt, et ils ont été ravis d’apprendre que nous étions toujours intéressés par la maison, car ils étaient très affectés par l’échec de la vente. Sans réelle surprise, j’ai appris que l’agent immobilier ne les avait pas informés de la raison pour laquelle nous avions rompu tout contact avec lui.

En quelques jours, nous sommes parvenus à un accord (avec une commission réduite pour l’agent, étant donné sa conduite), et avons demandé à un notaire de préparer l’acte de vente. Le matin où nous devions régulariser l’achat, la pensée m’est venue de demander à l’agent immobilier de rédiger une lettre officielle confirmant qu’il n’exigerait pas la totalité de sa commission sur la vente. J’ai aussitôt averti le notaire et les vendeurs que je tenais à avoir cette lettre avant de signer l’acte de vente, même si la commission de l’agent était déjà indiquée dans le contrat. Une fois encore, cela s’est avéré très sage. Sans cette lettre, cet homme aurait pu nous intenter un procès pour toucher la totalité de la commission à laquelle il aurait normalement pu prétendre.

Je repense souvent avec beaucoup de gratitude à ce bon déroulement concernant l’achat de notre maison. Nous y avons vécu plus de dix belles années, en ayant de nombreuses occasions d’y inviter amis et membres de la famille, et nous y avons aussi hébergé temporairement d’autres personnes à différents moments.

Quelques années plus tard, quand on m’a proposé un poste dans une autre ville, il m’a fallu à nouveau me remettre en quête d’une maison où emménager avec ma famille. Durant les premiers mois, mon employeur m’a fourni un logement provisoire, le temps pour nous de connaître la ville. Bientôt, j’ai été attirée vers un quartier particulier ; je me promenais régulièrement dans les rues pour profiter de l’environnement et voir s’il s’y trouvait une maison en vente. J’avais même une préférence pour une rue particulière. Le seul problème était qu’aucune des maisons qui se trouvaient là n’était en vente à cette période.

Ma joie initiale a fait de plus en plus place à la tristesse et à la déception. J’ai fini par me dire que je ferais mieux de visiter d’autres quartiers, même si cela ne m’enthousiasmait guère. Un soir, après une recherche infructueuse, j’ai compris qu’il me fallait à nouveau changer ma façon de voir.

Au lieu de me focaliser sur mes besoins et mes souhaits personnels, j’ai pensé avec joie à tous ceux qui vivaient là dans de belles maisons, lesquelles, j’en étais sûre, leur avaient été données par Dieu. Je me suis également souvenue du lien étroit qui existe entre le foyer et le ciel dans les écrits de Mary Baker Eddy. Avec gratitude, j’ai affirmé que Dieu m’avait déjà préparé un beau foyer et qu’Il me guiderait vers cette maison.

La tristesse et la désolation ont disparu et j’ai ressenti une certitude tranquille, sûre que la solution idéale était proche.

Le lendemain, mon employeur m’a appelée pour me dire que les propriétaires d’une maison située dans mon quartier préféré souhaitaient la vendre et qu’ils cherchaient des personnes susceptibles d’être intéressées. La maison était non seulement située dans la rue qui me plaisait, mais c’était celle que j’avais le plus admirée durant mes promenades nocturnes régulières.

J’ai pu acheter la maison, la vente s’est déroulée sans problème, et ma famille s’est retrouvée dans la maison idéale. Je suis toujours émerveillée et profondément reconnaissante de cette preuve de la sollicitude pleine d’amour de Dieu à l’égard de chacun de Ses enfants.

Sabine Schmidtke

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